Les coups de cœur d'Eerylin - Sucker Punch
Pays : États-Unis
Réalisateur : Zack Snyder
Date de sortie :30 mars 2011 (1h50min)
Genre : Fantastique , Action , Thriller
Avec : Emily Browning, Abbie Cornish, Jena Malone etc
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Scénario:
Dans les années 60, Babydoll (Emily Browning), une jeune fille d’une vingtaine d’années, est arrêtée par la police et internée dans un asile psychiatrique suite au décès de sa petite sœur, qu'elle a accidentellement tuée en essayant de la protéger de leur beau-père (Gerard Plunkett). Dans le but de détourner son héritage, son beau-père décide de profiter de l’événement et soudoie l’infirmier en chef Blue Jones (Oscar Isaac), pour qu’il fasse pratiquer une lobotomie à la jeune fille dans les jours qui suivent. Au courant du complot, Babydoll décide de tout faire pour s’échapper de l’asile.
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Si par l'intermédiaire du blog CulturoVorace, je vous parle aujourd'hui de Sucker Punch (coup de poing donné par traîtrise), ce n’est pas tant parce que je l’ai véritablement aimé que parce qu’il m’a fascinée. C’est un film déstabilisant dont le scénario complexe échappe avec bonheur à une explication sans ombre. Dès les premières images et avec l’aide parfaite d’une reprise de Sweet Dream à la Marylin Manson (clin d’œil à Alter et Ema) on plonge dans un univers chaotique, cauchemardesque, où la réalité et l’illusion se mélangent pour créer un imbroglio infernal.
On se raccroche à la voix off, on tente de comprendre ce qui va arriver à Baby Doll dont le beau-père cherche à se débarrasser pour empocher l’héritage. Tout se mélange, on passe d’un personnage à un autre, d’un monde à un autre et le film tel un labyrinthe de Pan se déroule sur plusieurs niveaux de réalité et donc de lecture.
Il y a l'asile, la psychiatre, les infirmiers, l'interprétation imaginaire qu'à l’héroïne de cet univers, le bordel, la tenancière etc et les fabuleux passages de combats d'une maîtrise incroyable. Par exemple, lorsqu'on oblige Baby Doll à danser (métaphore qui remplace sans doute une scène de viol) et qu’au lieu de voir son exhibition, on se retrouve plongé en plein affrontement contre des samouraïs). Qu'est-ce qui est réel, qu’est-ce qui est fantasme ? Baby Doll va-t-elle survivre ? Sera-t-elle aidé par Sweet Pea, Rocket, Blondie et Amber ? Réussiront-elles à s’évader de cet enfer, échapperont-elles à la lobotomie ? Et si finalement la véritable question n'était pas de savoir qui est qui ?
Je laisse au monologue final de Sweat Pea le soin de nous donner un indice « Et finalement... cette question... le mystère... qui raconte l'histoire de qui... qui lève le rideau... qui choisit les pas que nous allons danser... qui nous rend fou... nous cingle de coups de fouet et nous acclame dans la victoire quand nous survivons à l'impossible... qui fait tout cela... qui fait en sorte que notre existence honore les autres... qui envoie des monstres pour nous tuer... et en même temps nous chante que nous ne mourrons jamais... qui nous apprend ce qui est vérité, ce qui est mensonge... qui décide pourquoi l'on vit et quel combat mérite que l'on risque la mort... qui nous enchaîne et qui détient la clé qui peut nous libérer... C'est VOUS, vous avez toutes les armes en vous, alors battez-vous ! »
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