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Les Voraces
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19 octobre 2012

Aujourd'hui c'est culture pourrie : amûûûûûr, dystopie et Clearasil®

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Oyez, oyez ami lecteur, laisse-moi mettre les choses au point tout de suite avant de plonger dans le culture pourrie d'aujourd'hui. Le roman dont je vais vous parler ici est classé Young Adult. Si tu baguenaudes un peu sur le net tu trouveras moults critiques de jeunes filles en fleur dont le petit cœur tout joli a fondu devant ce livre. A côté de cela il y a quelques critiques plus négatives mais qui avancent sans cesse un argument pour atténuer leurs reproches : ceci est un ouvrage pour jeunes donc ce n'est pas grave qu'il soit criblé de défaut. Puis si on a 30 ans -comme moi- et qu'on est pas la cible il faut se résigner. Sauf que ben non. J'aime vraiment la littérature pour YA, j'ai dévoré Hunger Games, j'ai adoré Eragon et je suis connue pour idôlatrer Oksa Pollock. On ne me fera pas croire qu'écrire pour un ado ou un jeune adulte change beaucoup les principes de bases. Je n'ai pas classé ce bouquin dans la rubrique culture pourrie parce que je suis une vieille rombière mais bien parce qu'il y a toute sa place.

Les choses sont claires ? Très bien commençons notre voyage dans le pays merveilleux de l'amûûûûr Clearasil®...

Nous sommes à Illéa, anciennement les Etats-Unis, sous un régime monarchique. La population est divisée en classe, la plus miséreuse étant la 8. America -oui nous sommes en présence d'une héroïne avec un nom pourri- a seize ans, elle est une 5, c'est à dire une artiste, comme toute sa famille. S'ils ne meurent pas de faim, les temps sont durs. Toutefois pour la jeune fille, tout va plutôt bien, elle est jolie, a une famille aimante et un Namoureux secret -oui les récits Clearasil® aiment les romances cachées- Aspen. Le jeune homme est un 6, il est donc d'une caste plus basse. C'est le genre BôGosse responsable qui porte son foyer sur ses jeunes épaules. Leur histoire est difficile et semée d'embuches mais ils semblent profondément amoureux. Sur ce arrive une missive royale, le prince Maxon cherche une épouse. Pour cela 35 jeunes filles entre 16 et 20 ans seront sélectionnées puis iront vivre au palais pour que le jeune homme choisisse la futur princesse. Contre toute attente America est plaquée par son chéri et se retrouve parmi les candidates. Elle rejoint le palais et sa vie sera désormais partagée entre la course au prince et les caméras.

Bon. Voilà. J'ai fait le tour. Soyons franc, la dystopie n'est qu'un prétexte et, comme America, notre compréhension de ce monde se cantonnera le plus souvent aux murs du palais. Le but de ce roman : faire rêver la midinette qui ne s'est toujours pas remise de sa période conte de fées à deux balles. Une jeune fille du peuple, qui a de vraies valeurs, se retrouve projetée dans une compétition pour gagner le cœur d'un garçon. Et bien sûr le bô prince se révèle être un gentil gamin qui ploie sous les responsabilités inhérentes à sa charge. Avec Aspen, le pôvre 6 du début, nous avons un triangle amoureux aussi original qu'un titre de chanson de Chimène Badi. A cela on ajoute les rivales sympas, presque des amies, et puis quelques pestes. Là tu espères peut-être des complots, de la violence, des coups bas ? Ben nan. L'acte le plus extrême d'une candidate ? Déchirer la jolie robe d'une rivale. Oui cette débauche de violence est traumatisante. Les dialogues sont tellement légers, creux même, qu'on les oublie sans peine. Le style aussi plat que l'électrocardiogramme d'Elvis Presley. Quant à l'histoire ? Ben rien. Morne, morne plaine littéraire. America tombe sous le charme du bô prince mais refuse de succomber tout à fait. Il y a bien quelques renégats pour montrer qu'on est quand même dans une dystopie mais c'est mou. Vraiment mou. La sélection, c'est un peu comme si un livre de Meg Cabot avait couché avec un harlequin et possédait Hunger Games pour arrière-arrière-grand-mère. La fin n'en est pas une puisque nous sommes ici en présence du premier tome d'une trilogie. Il semble que le suite sortira en 2013. Je ne sais pas encore si j'aurai le courage de m'y plonger pour voir si les choses s'améliorent. Sinon, la couverture est mignonne. C'est déjà ça.

Sinon le trailer est à la hauteur de l'ouvrage :

 

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Commentaires
A
Comme tu as pu le lire, je n'ai pas du tout accroché. J'ai trouvé cela vraiment trop plat.
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E
J'ai lu ce roman est je dois dire qu'il est intéressant, hâte de savoir la suite. Pour connaître pour qui iront les sentiments de notre héroine.....
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B
oh oui, des Sudoku !! mais c'est gênant en cas de pénurie de papier, surtout si tu n'as pas fini ta grille.<br /> <br /> <br /> <br /> Là, avec le "livre" (peut-on nommer ça un livre ?), on peut se torcher.<br /> <br /> <br /> <br /> Tous les égouts sont dans la nature, enfin, tous les goûts sont dans la nature. <br /> <br /> <br /> <br /> Tout fou l'camp, ma bonne dame.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour Elvis, c'est moins glamour de se dire qu'on l'a retrouvé les fesses à l'air et le falzar sur les guiboles. Bon, vu la tête qu'il avait sur la fin, le glamour avait déserté depuis des lustres.<br /> <br /> <br /> <br /> La marque imprimée sur les fesses du King for the eternity ? Quelle pub !
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A
Non ce livre n'a même pas sa place aux chiottes. Vraiment. Fais plutôt des sudoku -c'est plus constructif-. Sinon t'imagine Elvis, avoir la marque des toilettes imprimée sur son cul pour l'éternité ? La mort craint.<br /> <br /> Pour ce qui est des lectrices de 16 ans, je pense que c'est comme les adultes, certains ont des goûts discutables...
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B
Ooooh, mon petit coeur de midinette de plus de trente ans fond devant un tel livre additionné du trailer tellement émouvant.<br /> <br /> <br /> <br /> J'ai hurlé de rire avec tes commentaires, surtout "l'amour clearasil" et le style plus plat que l'électrocardiogramme du King Elvis. Il est mort sur ses chiottes, je pense que le livre peut se lire à cet endroit, non ?<br /> <br /> <br /> <br /> Les jeunes lectrices seraient-elles aussi peu critique sur la littérature ? Même à 16 piges, j'aurais jamais lu un nanard pareil, ou alors, par accident et hop, poubelle.<br /> <br /> <br /> <br /> Ne fera jamais partie de ma PAL, sauf si j'en ai marre de vivre...
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