Édition : BMR
Parution : 22 septembre 2021
Genre : Romance, fantastique
Si tu es un fidèle de mon univers ami-lecteur, que ce soit sur CulturoVoraces ou Babelio, tu auras sans doute compris que je suis un être faible. J’irai même plus loin, je suis un cœur d’artichaut… Mais pas pour les hommes, ben nan, je le suis pour les bouquins. Un titre intriguant ? Hop je brandis l’escarcelle. Un résumé alléchant ? Hop, je dégaine la carte bleue. Une couverture chatoyante ? Hop, je délie les cordons de la bourse. Ouais, je suis faible. Pour le roman qui nous intéresse aujourd’hui, ça a été la couverture. Tant et si bien que je n’ai pas fait attention – ouais je n’apprendrai jamais – au reste. Du coup je pensais entrer dans un univers plus fantastique que romantique. Puis j’ai - enfin ! - lu le résumé…
Ella est une jeune sorcière sans dons, enjouée et pétillante, vivant tranquillement dans le monde des humains, où elle suit des cours à l’Université de Springfall. Cette année encore, elle va assister aux côtés de ses deux puissantes sœurs à la fête de la communauté des sorcières. Mais cette édition est particulière : les sorcières et les dieux ont décidé de faire cesser le conflit qui perdure entre eux depuis des décennies. Pour sceller cette paix, ils organisent un mariage entre un représentant de chaque communauté.
Ella est outrée d’apprendre que sa sœur Méroé est la sorcière désignée pour cette union, et encore plus lorsque le maître des dieux, Zeus, présente le futur marié : son petit-fils Deimos, dieu de la Terreur. Froid et arrogant, ce dernier a la forme terrible et noire de la nuit. Ella ne peut pas y croire : hors de question que sa sœur épouse l’incarnation même de la Terreur ! Mais Deimos bouleverse les négociations en refusant la fiancée qui lui est imposée. Il désigne lui-même la promise qu’il a choisie : la sorcière sans dons auquel personne ne s’attendait, Ella.
Bon, bon, bon…Sincèrement j’ai du mal, au terme de cette lecture, à démêler les fils de mon avis. Un mot pour synthétiser mes impressions ? Mitigée. Je m’explique. Oui, c’est de la romance fantastique. Et s’il y a le terme romance ce n’est pas pour rien. Pourtant, je dois avouer que j’ai adoré le monde développé par madame Stone : la mythologie grecque. Un univers riche qui, à lui seul, m’a donné envie de tourner les pages. Mais la romance… Ouais bon, je ne peux pas prétendre qu’elle est mauvaise hein. Juste que c’est un brin cousu de fil blanc. Les sentiments interviennent facilement, trop facilement, et finalement je n’ai pas compris pourquoi. L’héroïne, Ella, est sympathique même si sa caractérisation a tout de l’archétype de la jeune fille innocente et qui peine à trouver sa place dans le monde où elle a grandi. Pareil pour Deimos, notre incarnation de la Terreur. Le genre beau mec froid qui cache un petit cœur capable d’aimer.
Si ce qui fait la qualité de ce premier tome reste la mythologie, j’aurais préféré que l’auteure fasse peut-être un choix plus tranché. Soit plus travailler et développer l’histoire d’amour, soit étayer les manipulations et complots. Finalement, je crois qu’il aurait fallu que la trilogie complète soient consacrée à Ella et Deimos, ainsi qu’à la mission secrète de l’héroïne. Voilà où j’en suis ami-lecteur, pleine d’hésitations devant l’obligation de mettre une note…
Bref si tu aimes les romances et le fantastique, Witch and God reste une lecture sympathique… Quant au deuxième opus, je ne suis pas sûre de m’y plonger…
Note Globale : 10 / 20