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Les Voraces
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27 octobre 2022

La Fortune – Blackwater 05 – Michael McDowell

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Édition : Monsieur Toussaint Louverture

Parution : 03 juin 2022

Genre : Fantastique, historique, saga familiale

 

Alors que j’avais chroniqué le quatrième opus de la saga Blackwater il y a déjà presque deux mois, j’ai pas mal repoussé la lecture du tome suivant… Pourquoi ? Car mon intérêt s’était légèrement essoufflé : j’avais trouvé La Guerre un peu trop confortable, les mêmes ingrédients, les mêmes incursions dans le surnaturel, les mêmes plaisirs. Sans aller jusqu’à la déception, ce quatrième volume avait refroidi un brin mon enthousiasme… Mais, comme je l’avais déjà évoqué dans mes chroniques précédentes, je possède les six tomes de Blackwater, donc je ne voulais pas attendre plus longtemps pour découvrir la suite des aventures de la famille Caskey…

Tel un organisme vivant, le clan Caskey se développe et se transforme. Certains font face à la mort, d'autres accueillent la vie. Entre rapprochements inattendus, haines sourdes et séparations inévitables, les relations évoluent. Miriam, désormais à la tête de la scierie et noyau dur de la famille, ne cesse de faire croître la richesse. Suite à une découverte surprenante et miraculeuse – sauf pour une personne –, c'est bientôt la ville entière qui va prospérer. Mais cette soudaine fortune suffira-t-elle, alors que la nature commence à réclamer son dû ?

Soyons francs ami-lecteur, La Guerre ne révolutionne pas la saga, ben nan… Il s’agit toujours des Caskey, de cette famille fascinante, de leur quotidien, de leur vie avec le surgissement régulier du surnaturel. Et malgré tout j’ai adoré… Vraiment… J’ai retenu mon souffle en apprenant enfin à vraiment aimer les personnages de France et Miriam, les deux filles si différentes de la magnifique et terrible Elinor. Alors que, dans le quatrième opus, la première et la plus jeune me laissait vaguement indifférente et que Miriam me tapait sur les nerfs – avec son égoïsme et son appétit pour les bijoux -… Or dans La Fortune, elles prennent toutes deux une vraie épaisseur, une autre dimension. J’ai d’abord aimé Miriam. D’égoïste elle devenait franche et ambitieuse, de superficielle, elle devenait indépendante et presque une figure féministe. Pour France, ça a été un peu plus lent et il m’aura fallu pas mal de pages avant d’être prise dans ses filets. Je ne peux pas tellement expliquer pourquoi ami-lecteur, pour ne pas spoiler, mais Frances est devenue un des personnages les plus marquant de la saga de monsieur McDowell. Enfin – et surtout – son destin est parvenu à me prendre par surprise. Enfin…

Ce cinquième et avant-dernier tome m’a emportée et j’ai tourné les pages avec empressement, voire avec fièvre… Finalement – et si le dernier opus se montre à la hauteur – je verrais désormais le volume précédent comme une transition dans le récit, comme une respiration avant que la narration nous mène lentement mais sûrement vers un dénouement que j’ai hâte de découvrir.

Note Globale : 17 / 20

 

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