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Les Voraces
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24 décembre 2021

Le vendredi c'est Culture Pourrie 3/3: ex bourrin, jardinier tatoué et kidnapping à la plage

dni02

 

Pour une fois je vais tenter d’être efficace et de te livrer une introduction la plus brève possible. Avant tout, je te rappelle que tu peux lire ou relire la première et deuxième partie de cette chronique… Prenons une seconde pour nous remettre en mémoire où nous nous trouvons dans le récit. Finalement Massimo n’avait pas trompé Laura, du coup elle est de retour en Sicile. Elle a été punie pour sa fuite mais est parvenue à faire amende honorable à coup de sexe…

Nous retrouvons le couple chez le gynécologue où les futurs parents apprennent que tout va bien. Ils peuvent vivre assez normalement et, surtout, avoir des rapports sexuels de la manière qu’ils le désirent. Youpi ?

Peu de temps après on apprend que Massimo doit aller à Palerme pour le travail. Il veut que Laura et Olga se rendent plus tôt en Pologne et insiste beaucoup sur leur sécurité. Tant et si bien que Laura le remarque :

Ces instructions laissent penser que je suis en danger.

Olga et Laura sont donc en Pologne. Olga, qui a toujours une liaison avec Domenico, décide qu’il est temps de rompre avec le mec qu’elle a laissé au pays. Plus que temps je dirais… Pendant ce temps, Laura va chez ses parents. Notre héroïne, toujours aussi maligne, tente de dissimuler sa grossesse à ses parents mais sa mère découvre la vérité. Elles se disputent alors très violemment et Laura est dans tous ses états. Elle rentre à l’hôtel et s’endort. Bien entendu quand elle se réveille, Massimo est là et Domenico a rejoint Olga, l’empêchant ainsi de mener la rupture à bien avec Adam.

Tu sens ce qu’il va se passer, ami-lecteur ? Cherche pas, c’est normal, le récit est atrocement prévisible. Quand les deux couples sortent manger et que les filles se rendent aux toilettes, sur qui elles tombent ? Je te le donne en mille, Adam :

Olga se fige en fixant un homme assis à une table.

Putain de sa race ! dit-elle tout bas en me serrant la main.

La jeune femme tente de repousser la confrontation mais Adam se jette sur elle pour lui rouler une pelle. Elle se rebelle et le frappe sauf que Domenico surgit et qu’il commence à se battre avec le bellâtre. Ce dernier étant un homme important en Pologne, Domenico se retrouve en garde à vue. Même qu’il va certainement prendre 3 mois de prison pour agression.

Le lendemain, Laura remarque qu’Olga est absente. Quand cette dernière rentre c’est pour éclater en sanglots. Elle est allée voir Adam pour le supplier de changer sa déposition et prétendre qu’il a frappé le premier. Laura comprend que l’homme a dû exiger quelque chose de terrible et son amie confirme :

Qu’est-ce que tu veux que je te dise, Laura, je me suis laissée baiser comme une vraie pute, pas une fois, pas deux fois, il m’a sautée pendant deux heures, jusqu’à ce qu’il ait marre. Quand je suis partie, il a souri en déclarant « qu’une pute serait toujours une pute ».

La jeune femme ajoute qu’Adam a plus ou moins promis que Domenico ne sera pas au courant de leur marché. Bon… Comme je te l’ai dit plus haut, ami-lecteur, je n’attendais plus rien de ce bouquin, je pensais même être blasée, qu'il était impossible d'être encore plus choquée. Sauf que je me trompais… Car quelle est la réaction de Laura face aux confidences de son amie ?

D’un côté, j’admire sa détermination et son sacrifice, mais d’un autre, je lui en veux de ne pas avoir laissé l’homme en noir régler tout ça seul. Je me demande si j’aurais fait la même chose, quand je réalise que oui, je ne lui en veux plus du tout.

Rappelons que Domenico ne risquait pas la perpétuité et encore moins la peine de mort. Nan, il risquait trois mois de prison.

Au moins ce dernier est libéré et tout le monde peut partir pour Gdansk assister aux fameux combats de MMA. C’est là que Massimo explique à sa femme qu’il sait ce qu’il s’est passé entre Adam et Olga, comment elle a troqué son corps contre la liberté de Domenico. Il ajoute qu’il avait de quoi faire chanter le polonais et conclut :

Le sacrifice qu’elle a fait pour mon frère est admirable, malheureusement, c’était inutile, dit-il sarcastique.

Sérieusement, il n’y a que moi qui ne trouve pas ce sacrifice normal ou admirable ? Quand Laura demande à Massimo comment il a appris la vérité, il lui apprend qu’Adam avait tout filmé et envoyé la vidéo. Heureusement que notre héros l’avait intercepté, évitant ainsi à Domenico d’apprendre la vérité...

Ensuite ça papote, ça baise, ça papote, ça se coiffe, ça se maquille puis ça rebaise un peu. Finalement ils vont assister aux combats. Bien entendu Laura découvre que son ex, Damian le pro de MMA, est présent. Elle garde de bons souvenirs de lui et, encore une fois nulle surprise, elle tombe sur lui quand elle va aux toilettes. Elle n’a pas l’occasion de lui annoncer qu’elle est mariée et retourne à sa place. Bon là il se passe quelques trucs que j’ai la flemme de te raconter. Et oui même moi j’ai des limites.

Finalement Laura veut rentrer, elle prétexte se sentir mal et Massimo étant en rendez-vous important, elle retourne à l’hôtel sans lui. Et qui est dans l’ascenseur ? Qui lui roule une grosse pelle ? Et oui Damian.

Ses lèvres touchent les miennes, sa langue dévore ma bouche d’une manière que je connais bien. Malgré toute cette brutalité, il arrive tout de même à être doux et terriblement tendre. Mon Dieu, aidez-moi à ne pas lui retourner son baiser.

Tu soupires ? Parce que perso j’ai beaucoup soupirer surtout quand j’ai lu la suite et appris que Massimo les surprenait. Comme par hasard… La sécurité séparent les deux hommes puis, quand Massimo est seul avec sa femme, il s’énerve :

C’était quoi ça, putain ? hurle-t-il en claquant la porte. Apparemment, tu ne te sentais pas bien ! (Il commence à faire des allers-retours dans la pièces en essuyant le sang sur son visage.) Je pars d’un rendez-vous important pour rejoindre ma femme car je suis inquiet et elle… (Il s’arrête devant moi) ma femme enceinte roule une pelle à un autre mec dans l’ascenseur.

Là tu imagines une énorme dispute entre nos héros ? Et non ami-lecteur, l’auteure nous sort encore la carte du malaise cardiaque pour que Laura continue à fuir ses responsabilités. Pour se faire pardonner elle lui fait une fellation… Et voilà. Au secours…

Passons quelques passages sans grand intérêt. Quelques temps plus tard, en Sicile, Laura arrive au domaine après avoir passé une nuit dans sa maison. Domenico est en train de tout casser de rage. En effet, il a reçu une copie de la vidéo. Tu sais, celle où on voit Adam se faire Olga. Là on a le droit à Massimo qui défend son frère et ses réactions. Il a eu le cœur brisé blablabla, il est sensible, blabla, il a beaucoup souffert, blablabla. Quant à Olga elle ne veut pas pardonner à Domenico sa réaction et le dit à Laura :

Qu’il aille se faire voir ! Je veux rentrer en Pologne. (Elle se tourne vers moi en posant la bouteille), tu sais qu’il m’a balancé un vase dessus ?

Comment répond Laura ? Elle défend son beau-frère :

Olga, il avait le droit de réagir comme ça, on le sait toutes les deux. Que voulais-tu qu’il fasse en voyant les images de cette scène ?

Même si Domenico a retrouvé son calme et semble avoir compris ce qu’a fait Olga pour le sauver, cette dernière refuse de rester :

Je pars, chérie, tout ça n’est pas pour moi, je suis désolée.

Et voilà que Laura se retrouve seule en Sicile. Alors que depuis le début elle semble incapable de trouver de quoi s’occuper si elle n’est pas en train de faire du shopping ou de sucer Massimo. Mais comment donc va-t-elle gérer cela ?

Mal :

Massimo me fait l’amour jour et nuit, comme si ça pouvait soulager mes manques, mais il n’y a rien à faire. Je suis totalement et absolument seule.

Toujours aussi illogique, Laura décide alors de se réfugier une nuit dans sa maison, seule. Elle en profite pour appeler discrètement Damian et se confier sur son mariage. Quand il lui dit qu’elle n’a qu’à quitter Massimo elle explique :

Tu sais, Damian, ce n’est pas si simple. Sans même parler du fait que je suis la femme d’un homme puissant qui ne me laissera pas partir si facilement, je porte son enfant. Aucun homme normal ne voudrait d’une femme avec autant de bagage.

Donc, ce qui semble l’empêcher de le quitter, c’est la peur de ne pas pouvoir retrouver un homme. Ben oui, c’est tout ce qui compte pour une femme, avoir un homme dans sa vie. Elle raccroche mais la conversation semble lui avait fait du bien. Alors qu’elle profite du jardin, un inconnu se pointe. Il se présente comme le jardinier et s’appelle Nacho. Elle le regarde parce qu’il est très beau et :

Au bout d’un moment, je réalise que je bave un peu en fixant ce très bel homme.

Ils bavardent un peu et quand elle parle de sa grossesse l’échange devient encore plus étrange :

Je suis enceinte.

Le melon lui tombe presque de la bouche, il semble paniqué.

Massimo Torricelli va voir un enfant ?

Son comportement est de plus en plus bizarre. Sa curiosité et son manque de discrétion sont même un peu énervants.

Nacho, quel est le rapport avec le jardin ?

Aucun, Laura, mais c’est important pour toi, et pour moi aussi, ma sœur est également enceinte. Bon après-midi.

Pas la peine de réfléchir, on sait déjà qu’il y a un noyau dans le clafoutis. Peut-être dans l’espoir que les lecteurs oublient qu’ils n’en peuvent plus, l’auteure met alors en scène un Massimo sympathique. Enfin plus que d’habitude. C’est ainsi que Laura découvre que ses parents, son frère et Olga sont venus fêter noël en Sicile. Domenico était allé supplié Olga de le reprendre avant de la demander en mariage. Décidément… Et elle a dit oui. Laura prend son beau-frère à part pour l’interroger :

Il faut qu’on parle, je lui dis très sérieusement en le tirant vers le grand canapé. Domenico, est-ce que tu es certain de ce que tu fais ?

Tu es gonflée de me demander ça, répond-il en me fixant d’un regard tendu, je te rappelle que tu as épousé mon frère un mois après l’avoir rencontré, si je me souviens bien.

Un mois et demi, je grogne, et je te signale que je n’ai pas eu le choix, Massimo m’a enlevée.

Il ne t’a pas obligée à l’épouser, ni à tomber enceinte. (Je fais une moue dubitative.) OK, l’enfant c’est lui mais, Laura, regarde… Pourquoi attendre ? Je suis tombé amoureux d’elle, je n’ai rien à perdre, juste tout à gagner. Bien sûr, les divorces, ça arrive, mais je sens que c’est la bonne. (Il serre les poings, de la colère apparaît dans ses yeux.) En plus, ce qu’elle a fait pour moi prouve qu’elle ressent la même chose.

Je ne reviendrai pas sur les non-sens chronologiques, ça me donnerait trop de travail… Ce qui me frappe ici c’est qu’il n’y a pas un seul personnage pour en rattraper l’autre. Entre Laura qui a épousé Massimo, change d’avis toutes les secondes et bave sur tous les hommes sexy qu’elle croise et Olga, qui semblait tout à fait réticente à se poser et qui, au bout de deux semaines d'une relation faite de drogue et de violence accepte d’épouser Domenico, on se croirait dans un croisement ridicule de Gossip Girl, Dallas et Le Parrain version wish.

Suit l’échange des cadeaux… Massimo offre des papiers à Laura :

Une entreprise, je veux te donner de l’indépendance mais en même temps te permettre de faire ce que tu aimes. J’ai créé une marque de vêtements, ton atelier sera à Taormine, Emi t’aidera à choisir les designers. Tu décideras…

Donc l’indépendance, OK mais seulement si je décide à ta place Laura… Cette dernière, comme toujours, ne voit pas le problème et lui saute au cou, ravie. Puis comme cette grognasse n'a rien prévu pour son mari, ben elle lui offre le fait qu’elle attende un garçon. Ben oui suis-je bête, donner un fils est le grand rôle d’une épouse, nan ?

Plus tard ils baisent et Laura lui demande pourquoi il n’a aucun tatouage et il explique qu’il n’aime pas du tout ça. Elle est étonnée :

Alors, pourquoi tu as embauché un jardinier qui en est couvert ? Je pensais, que…

Même si je ne vois pas le rapport, on va faire comme si de rien n’était, d’accord ? Massimo n’ayant pas embauché un tel homme, il lui demande quelques détails et comprend assez rapidement de quoi, ou plutôt de qui, il est question :

C’était Marcello Nacho Matos, un membre d’une famille de mafieux espagnols et… (Il s’arrête, je sais que ce que je vais entendre ne va pas me plaire.) Laure, chérie… (L’homme en noir se tourne vers mois, il prend mon visage entre ses mains.) L’homme que tu as vu est un tueur à gages.

C’est-à-dire ?

Un meurtrier. (Sa mâchoire se serre.) Je ne sais pas pourquoi il s’est fait passer…

Ah, si j’avais pu ami-lecteur, j’aurai embauché moi-même Nacho, il aurait buté tout ce petit monde, m’épargnant ainsi de me coltiner le troisième tome de cette saga risible.

Très inquiet, Massimo renforce la sécurité sans pour autant annuler la sortie déjà prévue, un bal de Noël. Comme d’habitude, Olga et Laura préfèrent rentrer plus tôt. Sauf que cette dernière a oublié son portable à l’intérieur et décide de le récupérer. Bien entendu sans se faire accompagner par un garde du corps. Du coup, hop, elle est kidnappée. Encore…

 

Notre quiche internationale se réveille avec la migraine. Tiens j’ai déjà lu cette scène… Et Nacho est là :

Tu as été enlevée, mais ce n’est pas nouveau pour toi, dit-il en haussant les épaules. Je ne veux pas te faire de mal, j’obéis juste. Si tout se passe comme prévu, tu devrais retrouver ton mari d’ici quelques jours.

Elle est ici depuis déjà deux jours et se trouve dans les îles Canaries. Là c’est un peu n’importe quoi. Elle rencontre la sœur de Nacho, Amelia. Le kidnappeur fait d’ailleurs tout un tas de menaces pour que Laura se fasse passer pour sa petite amie. Les deux filles doivent aller ensemble à la plage pour regarder Nacho surfer pendant une compétition. N’importe quoi… Et en se préparant Laura se montre encore plus molle que leur de son premier enlèvement :

Je décide d’arrêter de lutter contre cette nouvelle situation en me disant que lorsque j’ai accepté la précédente, tout est devenu plus simple.

Ben oui c’est la routine pour l’héroïne… Encore une fois, elle ne peut s’empêcher de saliver sur le physique du ravisseur :

Je devrais détourner le regard mais, malheureusement, je n’y arrive pas. Il cache son membre de sa main droite, la gauche est appuyée contre le mur. « J’ai besoin de quelque chose », ses mots résonnent dans ma tête, je me demande ce qui va se passer maintenant. Est-ce qu’il va descendre plus bas, retirer sa main et m’enfoncer son sexe dans la bouche, ou peut-être me sauter sur la table de la cuisine ?

Sans doute parce qu’elle est mariée, et enceinte, elle tente de se justifier maladroitement :

Et non ! Je me hais pour avoir trompé mon mari en pensée. Je ne peux rien n’y faire, je suis une jeune femme en bonne santé avec une libido déchaînée à cause de sa grossesse et attirée par quasiment tous les hommes.

Je vais pas tout te raconter en détail – j’ai pas la force – mais Nacho et Laura passent du temps ensemble en attendant d’être reçu par celui qui a commandité l’enlèvement, le papa de Nacho, un méchant de la mafia. Comme tous les autres quoi… Laura continue dans le ridicule :

S’il ne m’avait pas enlevée, qu’il n’était pas tueur à gages, que je n’avais pas de mari et que je n’étais pas enceinte, j’aurais pu facilement tomber amoureuse de lui.

Quand leur temps ensemble arrive à son terme, elle va d’ailleurs jusqu’à lui confier qu’il va lui manquer. Ensuite ils vont voir le méchant, le père de Nacho. Mais le nouvel ami de Laura la laisse rapidement et qui c’est qui se pointe à la place ? Nostro, le mec qui avait essayé de sauter sur Laura dans le tome 01 et sur lequel Massimo avait tiré. Il est pas content. Du tout. Et il a décidé de se venger. Alors il tabasse la jeune femme. L’autrice prend quand même le temps de bien préciser que Nacho ne savait pas quel était le véritable but de sa mission.

Puis Massimo arrive pour sauver sa belle. Tout le monde a un flingue et ça tire de tous les côtés. Laura est touchée, elle sombre dans l’inconscience.

 

Ce deuxième tome se termine sur Massimo effondré… Il doit choisir qui les médecins doivent sauver de Laura ou du bébé. Sauf qu’on nous a dit qu’elle en était à son quatrième mois de grossesse, c’est à dire entre 16 et 19 semaines. Or le plus grand prématuré a avoir survécu (et c’est une exception) avait 21 semaines. Mais bon, on s’en fout de la cohérence, tant qu’il y a du suspens, non ?

Bien entendu, je chroniquerai le troisième et dernier tome mais, avant cette nouvelle plongée dans le monde merveilleux de madame Lipinska, j’ai besoin d’une pause. Vraiment… Et ensuite… Ensuite, je ressortirai les sacs à vomi.

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Commentaires
A
Bonne année à toi aussi... Et oui, on sait déjà qu'il y aura plein de Culture pourrie, surtout aux alentours de la Saint Valentin... J'ai hâte ! Ou pas...
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S
J'ai bien ri encore en lisant cette chronique, merci !<br /> <br /> Bonne année 2022 avec plein de "culture pourrie".
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