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Les Voraces
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17 décembre 2021

Le vendredi c'est Culture Pourrie 2/3 : jeune mariée en fuite, soucis de grossesse et grain de beauté sur les fesses

dni02

Ah, la joie d’écrire une introduction pour la deuxième partie d’un Culture pourrie… Comme à chaque fois, il me faut te rappeler, ami-lecteur, que tu peux lire – ou relire – la première partie de cette chronique ICI. Nan parce que même si, personnellement, j’ai lu le tome 01 et 02 entièrement, je dois bien avouer que je parviens à m’y perdre…

Te souviens-tu dans quelle situation dramatique -quoi j’en fais trop ?-, nous avions laissé Laura ? Jeune mariée de retour de son voyage de noces, elle passe un week-end dans un spa avec son amie Olga quand lui vient l’idée pourrie de retourner chez elle et Massimo pour lui faire une gâterie -ouais son besoin de sexe frôle la pathologie -. Or elle tombe sur son mari en train de copuler sur son bureau avec son ex maléfique ! Du coup elle s’enfuit. Mais pas seulement de la maison hein. Nan elle s’enfuit de la Sicile. De l’Italie même. Voici le plan qu’elles suivent elle et Olga : aller à Varsovie, faire enlever le traceur qui se trouve sous la peau de Laura puis se réfugier en Hongrie chez un ex d’Olga. Attends, laisse-moi reprendre ma respiration après ces quelques explications… Ouf, voilà.

Ah mince, j’ai oublié de mentionner un truc. Laura quitte son mari sans réfléchir plus de trois secondes mais elle prend quand même le temps de retirer 1 million du compte commun la donzelle. Ah oui, impulsive mais pragmatique...

Leur plan se déroule presque sans accroc. Sauf que Laura, juste après s’être fait enlever le traceur, ne peut pas s’empêcher de téléphoner à Massimo avant de jeter définitivement son portable. La conversation ne sert qu’à lui balancer sa colère et les raisons de son départ.

Ensuite nous retrouvons les deux amies en Hongrie, chez Istvan, l’ancien amant d’Olga, plus âgé que les filles puisqu’il a un fils d’une vingtaine d’années, Atilla. Attends ami-lecteur, prenons une seconde pour nous pencher sur ce choix de prénom. Donc un hongrois sexy, hop, il s’appelle Atilla. Du coup si ça avait été un mongol il se serait coltiné Gengis ? Ou Napoléon pour un français ? - punaise je me rends compte que ce petit jeu est presque inépuisable ! -.

Laura et Olga sont bien accueillies par les deux hommes et on en profite, en visitant le lieu, pour avoir une petite piqûre de rappel sexiste :

Toute les couleurs sont chaudes et donne l’impression d’être dans un cocon douillet. Il y a des tapis en cuir et en fourrure, mais aucune plante. On voit que cette maison appartient à des hommes.

Atilla est particulièrement prévenant avec Laura :

— Ce sera ta chambre, dit-il en allumant la lumière. Je vais m’occuper de toi, Laura, tout ira bien.

Après toutes ces émotions, Laura se couche pour se reposer et se met à pleurer mais Atilla est encore dans le coin :

Les larmes sont nos amies, Olga m’a raconté ce qui s’est passé. N’oublie pas que, parfois, il est plus simple de parler à un inconnu qu’à quelqu'un de proche.

« Les larmes sont nos amies », oh punaise, si tu as la référence ami-lecteur chante avec moi : "Les larmes sont nos amies, il faut les aimer aussi, moi je m’appelle Atilla et je suis un cancrelat...".

Plus sérieusement, quand Laura s’inquiète un tantinet de la gentillesse du jeune homme, il proteste en expliquant qu’il est homosexuel. Ben oui il est gentil donc il est gay. Je termine de vomir et je continue…

Bon ce cliché aux relents homophobe est nul mais, au moins, le personnage n’est pas à la pointe de la mode comme l’aurait été une complète caricature :

Il porte un bas de survêtement gris chiné, une chemise beige et des Air Max noires. Il tient dans ses mains une veste en cuir de la couleur de ses chaussures.

Enfin, vu mon propre sens de la mode, il est fort possible que je me fourvoie et que cette tenue soit tout à fait, euh, à la pointe. Bref Laura et Atilla papotent quand soudain :

Je sens un pincement et place une main sur mon ventre, l’autre sur le bar.

— Qu’est-ce qui se passe, Laura ? demande Atilla, inquiet.

— Rien, je crois… Chaque fois que je pense à Massimo, je ressens cette douleur, comme s’il manquait à l’enfant, je sais que c’est idiot.

J’en peux plus, vraiment… J’veux dire, ce bouquin est génial, la meilleure comédie lue depuis longtemps !

Après tout ça, Laura voit un médecin qui lui dit que ça ne va pas du tout. Elle doit rester allongée pour que ces résultats d’analyse rentrent dans l’ordre… Cherche pas, ami-lecteur, c’est comme ses problèmes cardiaques, on ne saura pas de quelle complication il s’agit… Elle aurait carrément du être hospitalisée mais grâce aux relations d’Istvan elle peut rester couchée chez lui et quelqu’un vient tous les jours faire une écho. Non mais sérieusement c’est quoi cette pathologie ?! Là on apprend aussi que le fœtus mesure 4 cm. Je suis allée voir et ça correspondrait à 10 semaines de grossesse. Alors soit BébéMafia a un souci de croissance soit madame Lipinska cafouille avec la chronologie…

Le temps passe :

Je suis allongée depuis des heures, des jours, des semaines.

Puis arrive le moment où tout est rentré dans l’ordre question santé. Olga explique alors à Laura qu’elle voudrait partir parce que Istvan est amoureux d’elle et qu’il n’y a plus rien de son côté. Elles annoncent donc à Attila qu’elles vont repartir pour la Pologne. Il le prend mal et quand Laura retourne dans sa chambre faire sa valise il la suit et l’embrasse :

Perturbée, je détourne la tête :

Atilla, qu’est-ce que tu fais ? Je croyais que…

Tu m’as vraiment cru ? demande-t-il en me léchant le cou. Laura, je suis hétérosexuel à cent pour cent. Je te désire depuis le moment où tu es arrivée. J’aime te voir à ton réveil, j’aime ton odeur, j’aime quand tu croises les jambes, quand tu réfléchis en te mordant les lèvres. J’aime te voir plongée dans un livre. Mon Dieu, tu n’imagines pas le nombre de fois où j’ai eu envie de toi.

Aaaah, c’est donc le moment d’un petit bilan : on a eu la mafieux « je suis un homme mais j’ai des blessures », le coma ésotérique qui te montre la « femme de ta vie », le jumeau maléfique et, désormais, l’hétérosexuel-harceleur qui ment sur son orientation sexuelle pour mettre sa proie en confiance… Merci, madame Lipinske, vraiment, merci…

Forcément, Laura prend ça assez mal et elle quitte la Hongrie avec empressement. Elles trouvent rapidement un appartement à Varsovie et, alors que Laura revient du cinéma et que Olga est partie rendre visite à ses parents, notre héroïne trouve Massimo tapi dans l’ombre – il est quand même vachement flippant le jeune premier-. Il lui montre des images de vidéos de surveillance :

Massimo ?

Si tu regardes bien l’image de gauche, tu verras un grain de beauté sur le cul de mon frère que je n’ai pas. Si tu regardes le côté droit, tu verras que je suis, au même moment, assis avec des personnes de Milan dans le jardin.

Comme tu l’auras compris, c’est bien le jumeau maléfique qui a couché avec Anna. Sérieusement, tout ça pour ça ?! Je sais bien que c’est une Dark romance et que le récit est censé tourner en partie autour de l’amûr – amûr malsain mais bon – sauf que ce genre de péripéties m’intéresse encore moins qu’un cour sur l’origine historique du curling.

Nos amoureux rentrent donc en Sicile ensemble – avec Olga et Domenico-. Sauf que Massimo est pas content de la fuite de Laura alors il boude. Ah et puis Laura est punie :

Malheureusement tu n’as pas le droit de quitter le domaine. Don en a décidé ainsi. Le médecin viendra te voir. Si tu as besoin de quelque chose, dis-le-nous, nous te le ferons livrer.

Il boude tellement Massimo qu’il ne baise plus Laura. Tout plein de frustration il se bat alors dans une cage – ben oui c’est connu tout le monde dispose d'une cage de combat dans son garage-. Laura en est tout émoustillée et finalement ils couchent de nouveau ensemble. Et s’ensuit un moment confidences sur l’oreiller. Massimo revient sur leur passé et sur l’épisode de la presque noyade. Tu sais la scène du premier tome reprise dans le prologue. Et là, on apprend que le héros, pourtant déjà bien malaisant, est pire que ce l’on imaginait :

Après, quand tu as perdu connaissance et que je t’ai changée…

Menteur, je l’interromps, essoufflée.

Je me rappelle qu’il a dit que c’était Maria.

— … j’ai inséré mes doigts en toi, tu étais si mouillée. Même inconsciente, tu as gémi de plaisir lorsque tu m’as senti.

Pervers, je chuchote.

Voilà. Moi qui pensais que ce bouquin flirtait avec les limites sans pour autant aller jusque là… Ben si, Massimo a violé Laura. Et comment elle réagit ? Ben elle réagit pas. Ce qui, effectivement, cadre avec ce que l’on connaît d’elle mais n’empêche, elle avait pourtant évoqué le viol à propos d’Olga, pas vrai ?

Cette révélation a été un point de non-retour pour moi. Avant ce passage, je continuais à chercher les qualités de ma lecture, à tenter de débusquer les forces du récits, bref j’essayais de rester optimiste. Après ça ? Disons que je n’attendais plus rien de Blanka Lipinska… Plus rien.

Heureusement d’ailleurs, puisque peu après :

Tout à coup, je ressens une contraction, j’attrape son bras en grimaçant.

Là je me suis dit, bon ça craint pour Laura. Sauf que Laura dont c’est, rappelons-le, la première grossesse, grossesse soit disant compliquée de soucis cardiaques, reste tout à fait sereine alors que Massimo panique. Elle le rassure en quelques mots :

Mais ce n’est rien, Massimo, j’ai juste un peu mal au ventre, c’est tout, c’est sûrement quelque chose que j’ai mangé.

Au lieu d’insister pour l’emmener aux urgences, Massimo évoque leur avenir avec le bébé. La future mère insiste sur le fait qu’ils doivent profiter du temps qu’il leur reste en tête à tête. Mais Le mafieux proteste qu’il auront une nounou puis déclare carrément :

Si j’ai envie de te baiser, personne, pas même notre enfant, ne pourra m’en empêcher. [même pas l’absence de consentement, manifestement…]

Le lendemain matin Laura masse Massimo encore fourbu du combat de la veille. Ils en viennent à parler de MMA (anciennement le free-fight) et, surprise, on apprend qu’elle a un ex professionnel de MMA. Même qu’elle dit de lui :

Lui était bien plus intelligent que moi et bien mieux éduqué. [C’est pas dur à la fois…]

En voyant l’intérêt de sa femme, Massimo lui propose d’aller voir quelques combats en Pologne, et ils en profiteront pour voir le frère de Laura, Jacob. Quand le couple sort de la chambre c’est pour assister à une scène un brin gênante. En vérité ami-lecteur, il s’agit, pour moi, de la pire phrase de l’univers, ouais, rien que ça :

Quand j’arrive, je vois Domenico en train de lécher du chocolat sur les pieds d’Olga.

Je me suis interrogé quelques minutes sur la pertinence du nettoyage des globes oculaires à la javel puis j’ai continué ma lecture. Laura les calme alors que Massimo leur explique le projet d’assister à des combats blablabla.

À ce moment là, Laura est d’humeur particulièrement amoureuse. Tellement qu’elle va jusqu’à déclarer à son mari :

Merci, je chuchote en l’embrassant tendrement. Merci de m’avoir enlevée.

Ensuite Massimo annonce à Laura et Olga qu’ils sortent tous ensemble en refusant d’en dire plus. Par contre il prévient de mettre des vêtements confortables. Ce qui, pour Laura, signifie un haut, un short et….des cuissardes. Oui, oui ,des cuissardes. Bref les deux frangins les emmènent dans un stand de tir pour leur apprendre à manier les armes à feu avant d’aller déjeuner au restaurant.

La journée se termine quand Massimo fait un cadeau à Laura. Il lui offre… une maison. Du coup il y baisent avant de rentrer. Et là, on a le droit à un concours de cadeaux entre Olga et Laura :

J’ai eu une Rolex, or rose, nacre et diamants. Tu as eu quoi toi ?

Une maison, je réponds entre deux bouchées.

[…]

Super. Moi, une montre, toi, une maison, où est la Justice ?

Sans commentaire…

 

Devant cette énième preuve que les personnages de 365 jours sont plus vides que mon compte en banque en fin de mois, j’ai eu besoin d’une pause. J’étais au bout du rouleau…

Mais promis, la troisième et dernière partie de cette chronique paraître vendredi prochain. Un chouette cadeau de noël, pas vrai ?

D’ici là, profite et gaffe aux hommes en noir…

 

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