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Les Voraces
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30 juillet 2021

Le vendredi c'est Culture Pourrie 2/2 : girouette poilue, gastronomie discount et nichons magiques

Rares sont les Cultures pourries si denses qu’il aura fallu les scinder en deux articles. J’essaie, dans la mesure du possible, de l’éviter car je suis la première à ne pas apprécier l’attente. Si tu es comme moi, ami-lecteur, et que tu es allé jusqu’à préféré t’abstenir de lire ma première bafouille sur ce dernier opus de la trilogie Harlequin, alors n’oublie d’aller lire mon article Pleines lunes multiples, tueur en série et mains magiques… Sinon, attache ta ceinture et c’est parti !

Fauves

Nous venions d’assister à une scène tout à fait étrange, Jonathan, notre jeune premier, venait tout juste de repousser Amy en partant sans un mot lorsque cette dernière avouait avoir le béguin pour lui. Du coup la situation de notre héroïne laissait à désirer : harcelée par un loup garou tueur en série, son crush ne voulait même pas la protéger en tant que garde du corps personnel. Heureusement, la pauvrette a toujours son boulot de journaliste. Sauf que Janice, sa patronne, lui dit que les chefs lui reprochent d’avoir déjà parlé de son agression :

Je sais. Mais messieurs les chefs ont insisté pour que je te fasse part de leur inquiétude. Tu sais comme ils sont bornés, parfois. Grand B : plus de mélodrames. Action News se veut un média d’information sérieux, pas une scène de Grand-Guignol.

Puis elle lui annonce qu’Amy ne passera plus à l’antenne sauf pour être elle-même interviewée. À la place, elle doit préparer un documentaire sur le tueur en série qui sera diffusé en prime-time. C’est une énorme opportunité pour Amy, elle est donc ravie. Avis à tous les journalistes en devenir, si tu veux faire décoller ta carrière, deviens une victime !

De son côté Jonathan fait la girouette, il revient sur sa décision et décide de protéger la jeune femme. Pour cela il loue la maison en face de chez elle. Puis, avant même d’informer Amy de son revirement, il s’introduit chez elle – et pas comme elle le voudrait, la petite coquine- :

S’étant assuré qu’aucun voisin ne l’épiait, Jonathan s’infiltra discrètement dans la maison de la jeune femme et commença à bricoler ses téléphones. Les appareils qu’il y ajouta – de simple émetteurs-récepteurs à ondes courtes ultra-miniaturisés – risquaient moins d’être détecté par le loup-garou que les tables d’écoute de la police.

Alors que je tentais par tous les moyens de ne pas adresser une diatribe indignée à ce pseudo héros, l’autrice nous offre la description complète de sa journée. OSEF mais tant pis… Puis Jonathan sort son chien, Vaudou. Youpiiii….

Hop, saut auprès d’Amy, qui n’a personne pour fêter sa promotion, même qu’elle se lamente un tantinet la donzelle :

Le seul point noir du célibat – ou l’un de ses points noirs, en tout cas -, c’est que vous n’avez personne de sûr pour célébrer les moments importants de votre existence.

Note, ami-lecteur, que le célibat semble donc incompatible avec la possibilité d’avoir des amis. Car n’oublions pas que chez madame Flanders, la femme est crée pour se mettre en couple avec un homme. Mouais…

Amy arrive chez elle quand Jonathan se pointe et se plante devant elle pour lui annoncer :

J’accepte d’être votre… garde du corps, expliqua-t-il simplement, d’un ton ferme. Pouvons-nous en parler à l’intérieur ? J’ai l’impression que vous avez les nerfs en pelote.

Bon le coup du bôgosse qui protège l’héroïne du grand méchant toutou, c’est classique dans les romances. Et parfois c’est cool. Vraiment. Mais pas là, nan. Parce qu’il est super con et qu’il lui donne des ordres. Ainsi, lorsqu’il lui révèle qu’elle a de nouveaux messages du méchant :

Faites ce que je vous dis, l’interrompit-il, l’air impatient. Avancez jusqu’au dernier message, celui de 18h27.

Bon, au moins, il ne ment pas sur ses névroses :

J’ai branché un système d’écoute sur votre téléphone. C’est plus simple comme ça, croyez-moi.

Quoi ? s’exclama-t-elle avec indignation. Mais c’est illégal.

Je dois aussi vous dire que je suis entré chez vous aujourd’hui, continua-t-il sans la moindre gêne.

Alors je sais pas toi, ami-lecteur, mais perso j’aurais pas tellement apprécié. D’ailleurs Amy se fâche. Pendant au moins huit secondes… Puis finalement elle s’en fout. Cherche pas, elle a la mémoire d’un ananas coupé en tranches... Il lui explique ensuite le fonctionnement du dispositif qu’il a installé. Alors après tout ça, donc le fait qu’il soit entré chez elle sans autorisation pour la mettre sous écoute, en lui donnant des ordres tout pourris, ben… elle l’invite à rester dîner. Sauf que le gougnafier refuse et lui souhaite une bonne nuit. Sérieusement, ce héros ne vend pas du rêve.

Pire, si Jonathan a quelques remords de la laisser seule, c’est juste parce qu’elle est jolie :

L’idée qu’une belle femme comme Amy n’ait personne avec qui célébrer sa promotion l’attristait profondément.

Vu qu’il se sent trop coupable il y retourne et accepte de rester dîner. Il sait pas ce qu’il veut... Même qu’ils trinquent au champagne et il lui parle de St Clare, « Je pense que c’est un caïd de la mafia. ». Il lui explique qu’il l’a engagé pour du fric et se montre sans pitié :

Je dois attraper le tueur, Amy. Et pour être franc… Vous me servez d’appât.

Connard mais franc… Elle veut savoir pourquoi il a accepté et il admet alors que St. Clare lui offre de savoir enfin la vérité sur son papa. Vu qu’elle est faible, elle lui pardonne. Et elle cuisine pour lui. A cette occasion, on se rend compte que nous avons là de fins gastronomes... Ils parlent de la manière de préparer les tournedos :

Je les passe à la poêle, avec des épices ?

Parfait. C’est ma recette préférée, dit-il en lui rendant son sourire.

Tu parles d’une recette… Remarque je peux en profiter pour te passer ma meilleure recette de pâtes : avec un peu de sel dans l’eau. Voilà.

Sinon Jonathan met la table. C’est gentil. Normal mais gentil… Sauf que la donzelle a une réaction super relou :

Pour un homme, vous savez assez bien vous débrouiller dans une cuisine, le taquina gentiment Amy.

J’ai reçu une éducation très complète, répondit-il en souriant.

Ce point sexisme vous a été offert par la maison d’édition de l’amûr. Mais ensuite le jeune premier va plus loin, il n’est pas sexiste, nan, c’est juste un gros enfoiré :

Amy, douce Amy, vous cuisinez divinement, et j’éprouve un immense plaisir à vous contempler à la lueur de cette bougie… Mais vous parlez trop. Mangez.

Sérieusement ? Elle ne s’énerve pas vraiment en plus... À croire qu’ils font un concours à qui sera le premier rôle le plus énervant…

Quand il est sur le départ, il veut lui faire la bise et :

Il s’avança et lui posa une main sur l’épaule.

Tu te demandes peut-être pourquoi je cite ce passage. Après tout ce n’est même pas un geste coquin. Sauf que si, du moins par les effets qu’il provoque :

Cela commença par un léger picotement sur sa peau, qui se propagea jusqu’à son ventre et descendit vers son aine. Il comprit en voyant Amy battre des cils qu’elle éprouvait la même sensation. Il voulut reculer, mais elle leva une main et la posa avec hésitation sur sa poitrine.

Même si j’ai un peu de mal à comprendre comment une main sur l’épaule peut provoquer une telle vague de désir, je veux bien faire semblant d’accepter cette idée. Pour la suite, nan, je ne peux pas :

Ses seins frôlèrent son torse. Elle laissa échapper un gémissement de plaisir.

Effleurement de nichons et elle gémit ?! Je confirme, les mains ne sont pas la seule partie du corps magique chez les personnages Harlequin

Ils s’embrassent à coup de « tourbillon divin des sens », d’« essence même de leurs êtres qui fusionnèrent » et de « soupir langoureux ». Quand on pense qu’ils vont enfin baiser faire l’amour, la sonnerie du portable d’Amy les interrompt. C’est sa mamie pour l’inviter à un truc. Qui ne figurera pas dans le roman... Oui inventer un élément juste pour les interrompre, c’est du grand n’importe quoi...

Jonathan, tout refroidi, lui dit de ne plus penser à ce baiser, il lui laisse son chien et se casse. Dans un monde parfait, il serait possible d’entrer dans le roman pour lui mettre une droite. Dommage...

Le lendemain, ils reçoivent un mail sur les loups-garou qui explique les différences avec les humains :

L’ouïe et l’odorat du loup-garou sont environs cinq cents fois plus puissants que ceux des humains. Ils voient la nuit comme en plein jour. Ils sont à la pointe de la technologie moderne – bon nombre de découvertes informatiques et électroniques ont d’ailleurs vu le jour dans leurs laboratoires -, et leurs capacités intellectuelles sont cyclopéennes. Comme le sont leurs réflexes et leur endurance physique en général. Les humains ne peuvent en aucun cas rivaliser avec les loups-garous.

Les loups-garous sont si forts que ce n’est même pas drôle... Ils répondent pour tenter de savoir qui a écrit cette bafouille puis Trey appelle : il y a eu un incident à l’appartement de Jonathan, un incendie. Il n’y a rien à sauver. Parce que Jonathan est tout triste, Amy lui fait un câlin. Là il se passe des trucs qui servent à rien. Enfin, encore qui servent encore plus à rien que ce roman…

Finalement le récit se réveille un peu avec un appel du méchant, toujours aussi sympa :

Ils ne valent pas mieux que les humains, ces créatures misérables, faibles et stupides. Autrefois, les loups-garous dominaient le monde. Aujourd’hui, regardez-nous ! Nous avons trahi notre vraie nature !

Amy, en accord avec son chéri, propose un rendez-vous au tueur. Ce dernier raccroche sans avoir franchement accepté et, encore une fois, Amy se retrouve dans les bras de Jonathan. Et on a le droit au câlin super pas crédible :

Et peu à peu, l’atmosphère changea, un léger vertige s’empara d’elle, la chaleur de leurs corps plaqués l’un contre l’autre l’enivra. Amy se sentait presque soûle.

Elle releva la tête pour contempler le visage de Jonathan. Une lueur de plaisir brillait dans ses yeux extraordinaires.

Finalement la présence de loups-garou n’est pas le truc le moins crédible de ce bouquin...

Plus tard Jonathan découvre que l’auteur de mail est un certain A. McDonald qui travaille au Seattle Post. Pendant ce temps Amy fait dodo mais un cauchemar la réveille. Jonathan lui parle via l’interphone qu’il a installé pour qu’ils puissent communiquer d’une maison à l’autre . Genre « Ici la voix. Je t’annonce que tu es dans un mauvais Harlequin ». Ils papotent et Amy parvient à s’endormir de nouveau. Pas Jonathan qui préfère continuer à enquêter. Il découvre que l’auteur du mail mystérieux est Angie MacDonald. Tu sais, l’héroïne du premier tome de la trilogie. Oulala.

D’ailleurs elle envoie un nouveau mail à nos héros :

Les loups-garous sont ultra rapides, ultra forts, ultra intelligents. Ils sont doués d’un extraordinaire sens de l’humour, et savent rire des situations les plus tragiques. Ils sont suprêmement fiers d’eux-mêmes – ce qui est tout à fait justifié, il faut bien le reconnaître – et leur sens de la compétition ne connaît pas de limite.

Perso j’ai envie de vomir… Mais la suite est pire. On rejoint le château du patriarche, tu sais, en Alaska. Noël n’est pas content qu’Angie ait envoyé des mails à Amy :

Mais enfin, Michael ! pesta Noël. Comment se fait-il que tu ne surveilles pas mieux ta femme !

Décidément les personnages Harlequin sont vraiment daubés.. En fait c’est une stratégie sociale : inventer des héros pourris en romance pour que les lectrices trouvent tout à coup les vrais êtres humains super. J’vois que ça...

Amy a aussi trouvé l’identité de Angie et en parle avec Jonathan. Puis elle lit le rapport du légiste sur la dernière victime du tueur et découvre que les poils retrouvés ne sont ni humains ni ceux d’un animal connu. Elle comprend que Jonathan savait que les loups-garous sont une réalité et elle est super énervée. Tellement qu’elle se casse. Quand ils finissent par se retrouver chez elle, Jonathan est tout chafouin :

Non de Dieu, Amy ! Comment avez-vous pu faire une chose pareille ? Je croyais que nous faisions équipe !

C’est lui qui dit ça… Celui qu’il lui ment et l’utilise comme appât… Il tente toutefois de justifier son comportement :

Parce que… il y a encore une semaine, je n’avais jamais rencontré de loup-garou.

Il lui dit même que St . Clare est un loup-garou. Bref ils font le point quand survient un nouvel appel du méchant loup-garou. Amy lui dit vouloir assister à la Métamorphose et le tueur ne promet rien mais accepte une rencontre, le lendemain soir au « lever de lune » au cimetière St Louis. Que d’originalité ! Oui c’est à ce moment là que j’ai fait une overdose de clichés... Jonathan est mécontent, il pense que le loup-garou veut la tuer. Alors elle a peur. Oui parce que sans lui, elle ne se rendrait pas compte du danger. Que veux-tu ami-lecteur, elle est conne. Pour finir ils se câlinent. Au lieu de prévoir un plan...

Ivre de plaisir, Amy laissait librement ses mains courir sur le corps de Jonathan – sur ses cuisses musclées et ses fesses bien fermes, sur son large dos et ses épaules carrées. Puis elle glissa les doigts sous sa chemise, pour atteindre sa peau, caresser directement son torse chaud et doux.

Après ils baisent. Enfin… pardon ils fusionnent :

Ils inventaient l’amour. Ils créaient un univers d’exception, qui n’appartenait qu’à eux, où les corps se livraient l’un à l’autre dans une liberté absolue. Et lorsque Jonathan vint en elle, Amy crut mourir à elle-même. Ce fut bien plus qu’une union des corps. La dernière barrière qui séparait leurs esprits s’effondra, et leurs êtres fusionnèrent.

Amy finit par lui dire qu’elle l’aime depuis longtemps. Longtemps ?! Je crois que le temps Harlequin n’est pas le temps terrien. Parce que, selon le roman, ils se connaissent depuis quelques jours… Vu que l’autrice aime abuser du ridicule, la baise magique fonctionne comme une thérapie pour Jonathan :

Désormais, ils n’avaient plus de réticence à évoquer le monde des loups-garous. Amy songea avec satisfaction qu’il en avait davantage appris sur lui-même pendant cette nuit d’amour qu’au cours des trente dernières années de sa vie.

Ensuite, ils bavardent. Je vais te résumer : Jonathan ruse pour qu’Amy ne vienne pas au rendez-vous. Mais ça ne prend pas. Du coup elle se retrouve menottée dans la salle de bain. Et oui, un héros chevaleresque jusqu’au bout...

Jonathan se rend au cimetière dans l’intention de buter le tueur :

Dans moins d’une seconde, tout serait terminé. Et il serait devenu un assassin.

Le méchant se pointe mais :

Puis le loup-garou sourit, et il fut trop tard pour agir.

Bonsoir, fils, dit-il doucement.

Tadam ! Tant de révélations…

 

Pendant ce temps, Victoria et Noël débarquent chez Jonathan et libèrent Amy. Ils filent vers le cimetière même si Noël explique qu’ils ne pourront pas intervenir dans le combat. C’est à Jonathan de gagner son duel.

Ils arrivent quand le méchant se métamorphose :

Amy se laissa tomber à genoux, la respiration bloquée, le cœur en suspens, les mains devant la bouche pour retenir un cri, fascinée par le spectacle merveilleux qui se déroulait devant ses yeux.

Ce fut comme une explosion de lumière dans laquelle se mêlèrent la silhouette splendide d’un homme et le pouvoir terrible de l’animal sauvage.

Jonathan se transforme à son tour et tue le méchant. Sauf qu’il ne parvient pas à redevenir humain. Heureusement Amy lui parle gentiment et ça suffit à le débloquer :

Jonathan, dit-elle doucement, ce sont des loups-garous, mais ils sont ici pour t’aider. Ils sont comme toi, pas comme l’autre. Le tueur est mort, c’est terminé, tu dois me revenir, maintenant, Jonathan. Je t’en prie.

Mais le pauvre héros est tout bouleversé :

Amy, dit-il d’une voix sourde. Le monstre que je viens de tuer était mon père. Ce sont ses gênes que je porte en moi. Tu n’as aucune raison de m’aimer.

Heureusement, Noël intervient :

Non, Londen. Cet homme n’était pas votre père. C’est ce que nous étions venus vous apprendre. Ce monstre a tué votre père il y a près de quarante ans.

Puis :

Nous aimerions que vous veniez en Alaska avec nous, Jonathan, dit Victoria. Que vous acceptiez ou non de vous soumettre aux tests biologiques – et je peux vous assurer que vous n’y serez jamais contraint -, nous voulons vous faire rencontrer votre famille et votre peuple. Je crois que vous serez agréablement surpris.

Jonathan hésite d’abord puis il fait des bisous à Amy et elle lui dit :

Alors je crois que le mieux pour toi, pour nous, Jonathan… C’est que nous allions en Alaska. Je veux que tu rencontres ta famille.

Et nous resterons ensemble.

Oui, toujours, mon bien aimé, répéta-t-elle en se blottissant contre lui. Rien ne pourra jamais plus nous séparer.

Ça se termine ainsi. Dans un bain gluant d’amour discount.

Si tu as lu les articles qui concernent les premiers tomes de cette trilogie, ami-lecteur, tu auras peut-être remarqué quelques incohérences… En effet, dès le premier opus on apprend que les humains ne peuvent pas avoir d’enfant avec les loups-garou. Sauf que je rappelle qu’ici Jonathan est métis, sa mère est humaine, son père un loup-garou. C’est un retournement voulu par madame Flander, puisqu’on comprend que les tests biologiques évoqués par Victoria permettraient de comprendre comment cette hybridation a été possible. Pourquoi ? Simplement pour laisser une chance à Magie et Michael, les héros de Nuit de pleine lune, d’avoir des bébés ensemble. Parce que oui, ami-lecteur, n’oublions pas que chez Harlequin, la femme a pour seul désir d’épouser un homme sexiste qui lui fera des mioches… Eurk…

 

Et voilà ! Après tout de souffrance, c’est officiel, j’en ai terminé avec cette trilogie ! Je te dirais bien qu’on se retrouve bientôt pour un nouveau Culture Pourrie mais, après tout ça, je crois bien que vais avoir besoin d’une longue thérapie…

 

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