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Les Voraces
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10 septembre 2020

Quand AlterVorace rencontre sa kryptonite...

        Depuis quelques années, le genre de la romance s'est fortement diversifié, via l'auto-édition entre autres. Ainsi ont émergé de nombreux sous-genres : New Romance, New Adult, But-lit, Time Travel... Pas simple de s'y retrouver parmi toutes ses notions. 

        Je pense que la Dark Romance -Romance sombre- est celle dont la définition m'a le plus intriguée. Ses thématiques sont proches du drame -vengeance, traumatismes, violence- et met souvent en scène des relations condamnées par la morale ou par la loi. Le film récemment démoli ici 365 Dni est classé dans cette catégorie. C'est d'ailleurs l'argument principal de ceux qui l'ont défendu : c'est de la Dark romance, vous vous attendiez à quoi ? - à autre chose qu'un navet ?!-.

       Comme nous n'aimons pas les territoires inexplorés chez les CulturoVoraces, je me suis dit que ce serait cool d'aller voir ça de plus près. Et Ema est tombée là-dessus :

 

née pour

Shepherd a ravagé Claire et conquis sa ville, et refuse de laisser l’une ou l’autre lui glisser entre les doigts.

Il dépouille Claire de son innocence et de son avenir en marquant de force la rare et récalcitrante Oméga.

Violent, calculateur et impénitent, il exige l’adoration de sa nouvelle partenaire. Son affection. Son corps.

Note de l’éditeur : Le premier tome torride de la série Dark Romance d’Addison Cain regorge de suspense et d’échange total de pouvoir. Si ce genre vous déplaît, mieux vaut ne pas l’acheter.

       Pour être tout à fait franche avec toi, ami-lecteur, l'avertissement de l'éditeur m'a fait lever les yeux au ciel : cela ressemble trop à une manière bien facile de se dédouaner de toute critique.

        Comme je l'ai souvent évoqué ici, ce qui m'intéresse c'est la qualité d'une œuvre, dans le sens où elle parvient ou non à atteindre ses objectifs. La dimension morale ne doit, dans l'idéal, pas entrer en ligne de compte. Ici nous avons donc, selon le site, un roman classé dans les catégories : Dark Romance/horreur/fantasy. Je me suis dit que je me devais donc de ne pas juger de la relation entre l'héroïne, Claire, et l'alpha Shepherd, mettre de côté mon féminisme et mes valeurs. Puis j'ai commencé ma lecture.

         Et voilà... Pour la première fois depuis l'ouverture de cet espace, j'ai baissé les bras. Je n'ai même pas tenu un chapitre. Parce que le genre qu'on m'avait promis n'a rien à voir avec le peu que j'en ai lu. Et sincèrement je n'ai pas signé pour me coltiner un roman pornographique sur fond de fantasy mal digérée. Les scènes de cul ne me gênent pas, pour le confirmer, il suffit de lire cette critique ou celle-ci. Sauf que le genre du porno ne m'intéresse pas. Pourquoi ? Car il me semble compliqué de le critiquer ici. La pornographie a pour aspiration d'être un support d'excitation, voir de masturbation, comment pourrais-je juger de la pertinence de tel ou tel fantasme ? Et puis le récit m'a semblé complètement vide.

         Tu me diras, ami-lecteur, ce n'est pas avec quelques pages, que je suis en droit de juger de la qualité d'un roman. Effectivement, je ne peux pas déclarer que ce bouquin est affligeant, seulement dire que je n'ai pas envie de lire la suite. Le début m'a ennuyée, agacée, dégoûtée et je ne vois pas pourquoi je devrais m'infliger ça... Du coup j'ai refilé le bébé à Ema, et j'avoue que j'ai plus que hâte de savoir ce qu'elle en pensera !

        Pour conclure, on pourra se demander quel est l'intérêt d'écrire un article sur un abandon... C'est la rareté de l’événement qui m'a motivée. C'est bien la première fois que je peux le dire haut et fort : AlterVorace a trouvé sa kryptonite !

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Commentaires
E
Heu... Merci du cadeau ?
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