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28 juillet 2020

Umbrella Academy – Saison 1

 

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Pays : USA

Date : février 2019

Plate-forme : Netflix

Genre : Super-héros, action, SF

Déconseillé aux moins de 16 ans

 

     Adaptée d'une bande-dessinée du même nom, créée par Gerard Way et Gabriel Bá, Umbrella Academy est proposé sur Netflix depuis février 2019. Je ne suis pas une grande amatrice de bande-dessinée et j'avoue que je n'ai pas lu celle-ci. Si je me suis lancée dans cette série, c'est à cause de la bande-annonce, fort bien faite.

En 1989, à la même date, 43 bébés naissent de femmes qui ne semblaient pas enceintes. Sir Reginald Hargreeves, un riche homme d'affaires, adopte 7 de ces enfants pour créer la Umbrella Academy. Chacun de ces enfants dispose d'un pouvoir qu'il lui est propre. Mais cette famille complètement dysfonctionnelle implose... Il faudra la mort du père adoptif pour réunir de nouveau les jeunes adultes, du moins ceux encore en vie. Ils devront faire front malgré leurs différences et leurs difficultés pour mettre en lumière les circonstances du décès de Reginald et, accessoirement, sauver le monde.

     Dans l'introduction, j'ai déjà annoncé que je n'avais pas lu la bande-dessinée mais cela n'a, à mon sens, que peu d'importance quand on aborde une adaptation puisque l'idéal est de tenter de l'aborder comme une oeuvre à part entière. Par contre, le fait que je n'aime pas particulièrement les trucs de super-héros aura eu, je pense, une influence dans ma manière de visionner Umbrella Academy. Car ce qui m'a attiré ici c'est que l'élément des pouvoirs semblait seulement un des aspects nourissant le sujet principal : la famille, ici foutrement dysfonctionnelle. Alors finalement j'en suis où au terme des 10 épisodes de cette première saison ?

 

Devant banque

 

     Disons-le tout de suite, la série est très loin d'être parfaite. Du point de vu scénaristiques le récit est très inégal et les trois derniers épisodes restent, à mon avis, bien en dessous du reste. Il faut dire que ce qui m'a le plus intéressée, les rapports dans cette fratrie complètement abimée, passe au second plan pour devenir ce que l'on attend d'une série de ce genre : un groupe de super-héros qui tentent de sauver le monde de l'apocalypse. Heureusement, je m'étais suffisament attachée aux personnages pour continuer à visionner la série. À tous les personnages ? Certe non. Certains sont franchement anecdotiques, comme Luther incarné par un Tom Hopper assez fade, ou comme David Castañeda, qui campe un Diego (numéro 2) qui manque de subtilité.

Luther

Préstation andecdotique de Tom Hopper dans le rôle de Numéro 1

 

Diego

Diego (Numéro 2) incarné par David Castañeda, adepte de l'Ecole Pattinson

      Quant à Ellen Page, elle fait assez bien le boulot. Il faut dire que le personnage de Vanya (numéro 7) permet à l'actrice de tirer son épingle du jeu puisque c'est le seul enfant Hargreeves à être élevé en retrait des autres, sous prétexte qu'elle est ordinaire.

 

Vanya

Ellen Page est Vanya (Numéro 7)

      Cette absence de pouvoir lui est rappelé à chaque instant de son enfance... Sur le papier je pensais que Vanya serait MA raison de regarder Umbrella Academy. Que nenni ! Si mademoiselle Page livre une prestation tout à fait valable, c'est celle de deux autres acteurs qui m'ont fortement impressionée.

       Klaus semble le Hargreeves le plus inadapté : camé, au bord de la folie, numéro 4 se maintient depuis des années dans un état second afin de mettre son pouvoir en sourdine. Sincèrement, je ne connaissais pas du tout Robert Sheehan mais je l'ai trouvé vraiment convaincant. Et c'est en partie pour lui que j'ai accroché.

Numéro 4-2

Numéro 4 incarné par Robert Sheehan

      Reste la performance qui m'a le plus fascinée, celle d'Aidan Gallagher, tout juste 15 ans lorsqu'on lui offre le rôle de numéro 5 : un quinquagénaire revenu dans le corps d'un gamin. Je pense que si l'on ne peut qu'adorer ou détester ce personnage un brin tête à claques, difficile dans tous les cas de rester indifférent à la prestation impressionnante du comédien.

Numéro 5

Aidan Gallagher, impressionnant dans le rôle de Numéro 5

      Certaines critiques ont reproché à Umbrella Academy des premiers épisodes un peu difficiles d'accès. Il est vrai que l'on entre à froid dans l'histoire et que c'est un brin laborieux. J'avoue que je ne comprends pas tellement ce reproche. Après tout, la série s'est vendue sur le principe qu'elle s'éloigne en partie des histoires habituelles de super-héros... Alors oui, on ne nous prend pas par la main pour nous faire entrer dans l'intimité de la famille Hargreeves, et c'est tant mieux.

       S'il y a un reproche à faire à Umbrella Academy, c'est plus sur l'audace trop timide dont elle fait preuve. Si la série joue un peu avec les codes, elle est loin de l'oeuvre poétique et fantasque qu'elle aurait pu être. La fin surtout m'a paru décévante tellement elle semble juste là pour préparer la deuxième saison avec un cliffhanger franchement trop facile.

Hazel

Hazel...

et Cha-Cha

...et Cha-cha, deux tueurs en fin de compte plutôt attachants

      Umbrella Academy reste une série bien menée qui parvient à garder le spectateur devant l'écran avec une ou deux scènes carrément jubilatoires soutenues par une bonne BO que certains ont même pu trouver trop présente. La saison deux est prévue pour le 31 juillet et il est certain que je me précipiterai dessus, ne serait-ce que pour vérifier si les promesses tacitement formulées par la première saison auront été tenues...

Note Globale : 14 / 20

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