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Les Voraces
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24 juillet 2020

Culture Pourrie – Harlequinade, farandole de clichés, Paris fantasmé, et dressage de quiche

      Avant toute chose, je voudrais prendre quelques secondes pour souhaiter un très joyeux anniversaire à ma collègue Ema. Car si ici est ma copilote, dans le "non-virtuel", elle est aussi l'amie la plus loyale, drôle, forte et généreuse que l'on puisse trouver. Et c'est la mienne !

Vu que sur CulturoVoraces, on aime la subtilité, l'élégance et la sobriété :

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Bon passons à la chronique du jour...

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     Avec Ema nous avons décidé de prendre pour victime la même auteure. Cette semaine et vendredi prochain. Tiffany White sera donc notre victime, elle publie chez Harlequin, la maison d'édition de l'amûr, que nous adorons prendre pour cible. Dans le prologue, on rencontre un stalker flippant :

Bientôt ; très bientôt, il ne se contenterait plus de la suivre. Il agirait.

     Ensuite on découvre notre héroïne : Zoé. Elle et son amie Lauren-Claire partagent un appartement ensemble, depuis 6 mois à Paris. Lauren-Claire est la parisienne cliché. Déjà l'auteure a choisi un prénom soit-disant français un brin étrange mais toute sa description sent bien l'américaine qui fantasme grave les françaises :

Le goût prononcé du flirt chez Lauren-Claire, Parisienne jusqu'au bout des ongles bien qu'originaire de Bordeaux, l'amusait toujours, même si elle l'estimait futile.

     N'empêche elle repère le harceleur alors que Zoé pas du tout :

Tu es sûre que c'est lui, le même ?

Sûre. Il te suit quasiment tous les jours.

      « Méfie-toi » qu'elle lui dit. Puis les clichés continuent :

Plus jeune que Zoé de dix ans, Lauren-Claire se comportait encore comme tous ses contemporains de vingt ans : elle vénérait les fast-foods et autres importations de la civilisation américaine.

       Elles habitent L’île Saint-Louis, un quartiers pour les riches, du coup quand Zoé dit « Vivre ici est sacrement onéreux » on a envie de lui mettre des petites claques. À Zoé. Ou à l'auteure qui aurait pu se renseigner un tout petit petit peu avant d'écrire son bouquin. Zoé est marié mais, il y a 6 mois, elle a quitté son mari car il ne la rendait pas heureuse. Il est policier et vu qu'il ne veut pas qu'elle travaille bah elle s'ennuie un chouia quand il est au boulot. En plus ils ne baisent font plus l'amour. Du coup quand elle lui fait des reproches, ils s'engueulent et elle fait ses valises pour partir en France où elle travaille son dessin avec un prof et dessine les touristes pour vivre.,

     Dans le métro elle revoit l'homme qui la suit et quand elle ressort de chez elle, plus tard, il est encore là. Lauren-Claire et elle prennent un taxi pour aller au cinéma. Puis manger. Il est encore là. Du coup il lui achète toutes les roses d'une vendeuse. Zoé dit qu'elle est fatiguée, qu'elle rentre. Quand Lauren-Claire la rejoint, elle trouve un paquet sur le paillasson. Bon alors, je sais bien qu'on est dans un Harlequin mais dans Esprits ciminels, quand un stalker fait des petits cadeaux à une femme, on la retrouve généralement morte avec des morceaux d'elle en moins. Bref le cadeau c'est un chandail en cachemire. Zoé est quand même flippante. Non seulement elle fantasme sur son harceleur mais elle a une vision super pourrie des relations humaines :

Et pourtant, celui qui lui avait offert ce somptueux tricot méritait bien un baiser. Voire deux.

       Vu que, contrairement à Lauren-Claire, elle n'est pas du tout futile, elle a une opinion tout à fait censée du généreux donateur :

Finalement être l'objet de l'admiration d'un inconnu était fort plaisant. A condition que l'homme ne fût pas un maniaque déguisé en adorateur romantique... Elle chassa cette idée de sa tête, celui qui avait voulu qu'elle se sentit grisée en posant ses doigts sur la laine vaporeuse, ne pouvait pas être un monstre mais au contraire quelqu'un de très raffiné. Et il méritait qu'elle le remerciât, même s'il lui semblait indécent d'accepter un cadeau aussi onéreux.

     Finalement elle décide de sortir en boite et de mettre le petit pull. Là-bas elle se cache derrière un pilier. Cherche pas pourquoi, elle est juste névrosée. Qui se point et lui chuchote une invitation à danser ?

Elle ne s'était pas méprise. Son admirateur l'avait filée jusqu'aux Bains. Et il était bien l'auteur du cadeau.

Elle danse avec lui et ils se frottent tellement l'un contre l'autre qu'elle prend la fuite. Mais il la rattrape et propose de la raccompagner mais elle décline. - Quoi ?! Une réaction censée ?! Wouhaou !Le lendemain Lauren-Claire part aux Etat-unis. Quand Zoé sort, son harceleur n'est pas là. Comme d'habitude elle ne se comporte pas comme un être humain doué de raison :

Mais tout de même, ce petit pincement qu'elle ressentait au cœur était ennuyeux. Se pouvait-il que cette ombre d'elle-même lui manquât ?

      Elle accompagne Lauren-Claire à l'aéroport, celle-ci lui donne une carte : elle lui a offert un truc qui l'attend dans un magasin. C'est un bustier en cuir. Bon prenons une seconde pour nous poser une question toute simple : quand tu essaies un vêtement c'est quoi que tu te demandes ? Si ça te va bien ? Ouais normal. Mais pas Zoé. Nan. Elle ramène tout aux hommes, cette quiche :

Hélas, son amie avait commis une erreur d'appréciation en la croyant assez délurée pour oser mettre le bustier. D'accord, c'était la mode de se glisser dans des effets de ce genre, particulièrement sexy et racoleurs. Sauf qu'aguicher les hommes n'était pas dans sa nature ! Jamais elle ne porterait cette ravissante chose de cuir qui dénudait aux trois quarts ses seins.

       Elle dit qu'elle vient de se déguiser en « allumeuse »... Ouais, elle craint mais vu que je ne peux pas entrer dans le bouquin pour lui expliquer à quel point elle est sexiste, je vais me contenter de te raconter la suite. Zoé sort de la cabine. Et son harceleur est là, au milieu de la boutique ! Il l’entraîne dans la cabine et la tripote un peu. Au lieu d’assumer, de se dire que ça fait plus de 6 mois qu'elle n'a pas vu le loup, que son désir est humain, Zoé préfère s'inventer des histoires :

Car, en un éclair, le vêtement avait fait d'elle une autre femme. Elle ne parvenait pas à imaginer autre chose, tant son propre comportement la choquait. Il existait des philtres d'amour, des sortilèges, des infusions aphrodisiaques... pourquoi pas un bustier magique ? S'imaginer que la pièce de cuir si joliment travaillé était cause de tout la soulageait. Ainsi, cela dégageait sa responsabilité.

      Après la séance de pelotage, elle se change puis le harceleur lui propose d'aller ailleurs. Elle hoche la tête et admet intérieurement que ce n'est pas le vêtement qui l'a poussée à agir. Là tu te dis peut-être, ami-lecteur que c'est cool, Zoé commence enfin à accepter qu'elle a des désirs... Sauf que nan, trop pas :

Le bustier n'était pas ensorcelé. C'était elle qui l'était. Par cet homme, magicien de la sensualité.

       Zoé, Zoé, Zoé, ma petite poulette américaine, laisse-moi te révéler un truc trop étonnant : tu as juste envie de baiser. C'tout. Bon avec ce mec, je suis pas certaine que ce soit une bonne idée. Rapport qu'il semble pas très attentif aux limites. Bref... Le monsieur lui donne rendez-vous puis fait son connard :

— Vous devriez remettre du rouge à lèvres...

Alors docilement, elle s'approcha de la même vitrine que précédemment, et appliqua le rose Chanel sur ses lèvres délicieusement meurtries par les baisers.

— Faites-vous belle, ajouta-t-il en tournant les talons. Soyez...autre.

       Perso, j'aurais pas apprécié, mais bon... chacun sa dignité... Elle ne se rebelle pas et dit un tas d’âneries :

Qu'il fallait, si elle voulait aller au bout de son fantasme, qu'elle corresponde à l'idée qu'il se faisait de la femme. Qu'elle se débarrasse de sa défroque de sage New-yorkaise mariée pour devenir une créature de rêve.

         À la limite, je peux éventuellement accepter qu'une héroïne n'ait pas des idées très évoluées sur la place de la femme, même si je l'aurais mieux compris dans une romance froufroutante – historique -. Mais là ce n'est pas un souci d'incompatibilité de caractère entre Zoé et moi, non, l'auteure est juste incohérente. Là je dois prendre quelques secondes pour te mettre en garde : je vais te spoiler à mort la fin, du coup si tu as envie de lire cette chose un jour, c'est le moment pour toi de quitter cet article. Tu restes ? Tu es sûr ? D'accord.

        La romance ce termine sur une révélation incroyable et que je n'ai pas vue venir : le mystérieux harceleur est en fait le mari de Zoé. Oui, oui, le policier qu'elle a quitté un mois auparavant. L'argument de l'homme quitté qui retrouve son ex pour la reconquérir, c'est un classique même si les méthodes de notre héros sont un peu étranges. Le cafard dans le pâté, c'est que l'auteure n'a pas du tout préparé cette chute. Ainsi à ce moment du récit, c'est à dire après que le mari abandonné ait invité Zoé, on semble avoir accès aux pensées de cette dernière :

Il ne lui restait plus, maintenant, qu'à trouver le courage de jeter sa vertu par dessus les moulins, ainsi que ses principes.

        Tout le long du roman, le ressenti de Zoé contredit la révélation de la fin. À croire que madame White, ne sachant plus comment terminer, avait finalement décidé qu'une épouse ne pouvait pas finir avec un amant et que ce dernier devait être le mari. Soit, un auteur a le droit de changer d'avis en cours d'écriture... Mais je crois qu'ici, notre écrivaine a juste eu la flemme de corriger son bouquin pour le rendre cohérent...

      Passons à la suite de cette improbable romance. Zoé rejoint donc son mari qui semble être un mystérieux inconnu. Quand elle arrive, ce connard lui donne son assentiment :

— Parfait, fit-il. La métamorphose est réussie.

      Faut dire que la demoiselle porte un bustier et une jupe bien courte qui « remonte sur ses cuisses ». Youpi. Donc pour qu'une femme libère ses désirs, il suffit qu'elle obéisse à un homme et enfile une tenue super pas subtile. Mouais... Alors qu'on baigne dans le sexisme et l'incohérence, on a la confirmation que madame White n'a sans doute jamais mis les pieds à Paris  :

— Le citoyen américain pourrait, premièrement, s'enquérir de ce que la fumée me gêne ou non, et ensuite, s'abstenir de toute façon de cultiver cette nuisible habitude.

— Allons... Je suis à Paris et les Français fument sans complexe. Des Gitanes. Un vrai délice. Plus fort qu'un cigare !

       Franchement ami-lecteur, à force de lever les yeux au ciel pendant ma lecture, j'ai eu peu de finir coincée : yeux levés dans une expression d'agacement et de dédain. Heureusement le héros nous fait vite oublié ces clichés absurdes :

— Je crois que vous êtes prête à devenir ma maîtresse.

       Là Zoé semble ne pas apprécier l'assurance un brin condescendante de Gray, supposément son mari. Hélas, cette lueur d'espoir est vite étouffée quand l'héroïne explique :

— D'ordinaire, il existe une monnaie d'échange dans un couple d'amants. Par exemple, la femme est très jeune mais complètement fauchée, et l'homme vieux mais très riche... Or nous avons quasiment le même âge. Et que je sache, je ne suis pas spécialement dans la misère. Ni vous, un nabab en villégiature à Paris.

Argh...

       Quand il insiste en supposant que très bientôt elle se pliera à ses désirs, elle est pas emballée :

— La soumission. Je ne vois pas pourquoi vous ferriez de moi votre chose.

— Pas ma chose mais mon esclave d'amour.

       Mon fou rire a été mémorable. Jusqu'à ce que Gray affirme :

Toute femme a envie, un jour ou l'autre, de se muer en adoratrice d'un maître, de se laisser bercer, cajoler, caresser. Elle se plie à tous les caprices de l'homme et y prend un plaisir infini.

       Alors qu'ici se joue une question d'importance, leur vision du mariage, du couple et de la place de la femme, Zoé ne passe pas beaucoup de temps à douter. Mais il faut dire que son mari-inconnu a un moyen magique pour qu'elle cesse de réfléchir :

Une décapotable ? Seigneur, elle en rêvait depuis toujours. Mais son mari s'était obstiné à n'acheter que des voitures pratiques, dénuée de toute fantaisie, insistant sur leur solidité et leur faible coût d'entretien.

Sans demander l'avis de Zoé, le mari-inconnu quitte la capitale. Zoé ne proteste pas plus de quinze secondes car il l'emmène dans un château. Oui, oui, même qu'il lui dit :

— Dans un château. Vous êtes ma princesse, vous méritez un logement royal.

           À cet instant du récit, je rappelle que je pensais que Gray, le mari-inconnu, n'était pas son conjoint, seulement un harceleur romantique et flippant, du genre à voler des sous-vêtements pour les renifler. Enfin, je crois bien que l'auteure pensait la même chose vu ce qu'elle montre des pensées de son héroïne :

Tant pis si celui auquel elle avait lié sa vie était trahi ! C'était un homme comme Gray qu'il lui fallait !

         Bref, il l'emmène dans un château. Zoé pourrait s'inquiéter de cette névrose du contrôle chez le jeune homme, que nenni, elle s'inquiète surtout de ne pas avoir sa brosse à dents. Du coup, il la rassure, elle dispose de tout ce dont elle pourrait avoir besoin dans leur chambre. Effectivement, Zoé y trouve une trousse de toilette avec ses produits habituels mais aussi des flacons de luxe, et elle souligne bien combien il s'agit de lotion/crème dont elle rêvait depuis longtemps. Oui, ici, les raisons d'aimer tiennent en deux mots : cadeaux luxueux. Youpi..

      Elle fait dodo mais, au réveil :

Car à l'instar d'un petit animal, elle était prise au piège : ses vêtements avaient disparu, et la porte de sa chambre était verrouillée.

      Là encore, Zoé ne panique pas. Tout juste interroge-t-elle son mari-inconnu quand elle le choppe :

— Où sont mes vêtements ? Demanda-t-elle sans douceur.

— Je les ai envoyés au nettoyage.

— Vous vous moquez ? Ils sont neufs.

— Je ne voulais pas que mon trésor disparaisse.

         Bon, notons tout de même qu'il finira par la rassurer. Suit un ou deux jours où il la commande et elle obéit tout ça tout ça. Et ils ne baisent toujours pas. Gray reste puant et sa condescendance ne connaît que peu de limite :

— Chut, ma chérie. Allez donc goûter quelques unes de ces douceurs et...

— Je ne suis pas une enfant que l'on calme avec des sucreries !

— Oh, si. Et de surcroît, vous êtes une enfant obéissante.

      Soit, le comportement de Gray cadre plutôt bien avec la manière dont il imagine une bonne épouse :

— Sans doute. J'attends d'une épouse qu'elle fasse la cuisine, le ménage, élève les enfants et sache être une excitante maîtresse de temps à autre, quand le soir tombe.

        Après ce passage, je m'apprêtais à poser mon sac à vomi quand je me suis dit que c'était un peu risqué vu les personnages que je me coltinais. Bonne initiative car, plus loin, le mari-inconnu précise :

— Si j'aimais une femme, je ne tolérerais pas qu'elle soit malheureuse. L'ennui, c'est que la plupart des femmes sont incapables de discuter sereinement avec leur mari. Elles vont toujours droit à la dispute. Ce qui est un comportement stérile. Et ensuite, furieuses, elles font leur valise et vont, comme vous venez de le dire, voir ailleurs si le soleil ne brille pas davantage.

      Puis :

— Zoé, je veux être votre guide, celui qui vous éveillera, vous révélera à vous-même, mais... je ne ferai pas l'amour avec vous.

      Effectivement, Gray agit comme s'il rééduquait son épouse. Si le coup du dressage est déjà agaçant chez Shakespeare, alors que le contexte historique lui donne des excuses, cette dimension dans une romance contemporaine est insupportable. Oui, Gray passe son temps à donner des leçons à Zoé. Il lui explique à quel point elle est conne, à quel point sa pudeur est source de leurs soucis, blablabla.

— L'âge n'a rien à voir à l'affaire. S'il vous considère comme une gamine attardée, c'est peut-être votre faute. Vous lui avez donné, et entretenu, cette image de vous. C'est à cause d'elle qu'il se bloque... sexuellement. On ne fait pas l'amour avec une adolescente de la même manière qu'avec une vraie femme.

Elle mit les poings sur ses hanches et affronta Gray, consciente de ce que ses yeux brillaient de colère.

— Je ne suis pas une vraie femme ?

— Depuis quelques jours, si... Depuis que je vous ai abordée.

— Goujat !

— Pfff... Vous voyez, vous n’êtes qu'une gosse.

      Après tout cela, Zoé se rebelle enfin ! Elle attache Gray pour lui montrer ce que ça fait d'être traité ainsi. Au lieu de se remettre en question, le jeune homme se venge : en lui coupant les cheveux pendant qu'elle dort. Même en passant sur le fait que je suis un brin dubitative quant à la possibilité de jouer des ciseaux sur quelqu'un sans le réveiller, le procédé m'a apparu d'une extrême violence. Couper les cheveux d'une femme, au même titre que lui raser le crâne, a une portée symbolique très forte. Franchement depuis le début du bouquin, Gray se comporte en mari à la limite de la maltraitance : harcèlement, humiliations, récompenses, dénigrement... Mon sac à vomi aura été mon grand allier lors de cette lecture.

       Après la scène des cheveux, je dois avouer que je n'en pouvais plus et j'ai cessé de prendre des notes. Quand Zoé se réveille cheveux raccourcis, elle découvre que Gray est parti en laissant un mot où il s'excuse. Vu qu'elle est du genre entêtée, elle part à sa poursuite et le retrouve assez vite, sur la route en direction de la Côte d'Azur. Elle veut qu'ils continuent ce qu'ils avaient commencé – le syndrome de Stockholm, parlons-en -. Gray accepte si elle le suit sur la côte mais, heureusement, il l'emmène dans un hôtel luxueux. Donc hors de prix. C'est le moment où je te rappelle qu'il est policier à New-York et, sans vouloir faire ma rabat-joie, je suis pas certaine que les revenus d'un flic se remettent facilement de la location d'un château, d'une décapotable et d'une suite sur la Côte d'Azur, sans compter le pull en cachemire... Dans le monde Harlequin, les salaires ont été grave revalorisés. C'est beau... Bref, ils ne baisent toujours pas mais fricotent et bavardent. Finalement Gray repart aux USA en disant à Zoé que c'est à elle de décider ce qu'elle veut. Officiellement, on ne sait toujours pas que c'est son mari. Zoé est chiante, Zoé hésite. Après trois plombes et un petit retour à Paris, elle finit par s'envoler pour son pays natal où elle retrouve Gray. La grande révélation a lieu et, bien entendu, les deux tourtereaux ont sauvé leur mariage et couleront désormais des jours heureux, monsieur au travail et madame dans sa cuisine -mais en lingerie coquine, elle a bien appris sa leçon-.

Après tout ça ami-lecteur, laisse-moi te dire que je vais avoir besoin d'une convalescence...

 

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Commentaires
N
Merci pour cette chronique, j'ai ris, mais c'était un poil malaisant. Et j'en ressors avec une question pointue. Comment Zoé n'a-t-elle pas reconnu son mari ?? On a compris qu'elle était conne, mais pas aveugle... Si ? vais je devoir tenter cette lecture pour comprendre où se situe le fond que ratisse l'histoire ? D'habitude les harlequinades et autres cultures pourries me donnent bien envie de lire les bouquins incriminés, juste pour rigoler, comme un bon nanard. Mais pas celui là, c'est curieux tiens....
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