Le fabuleux destin d'une vache qui ne voulait pas finir en steak haché – David Safier
Pays : Allemagne
Maison d'édition : Presses de la Cité
Parution :2014 pour la traduction française
Genre :Comédie, voyage initiatique, romance -si, si-
Un titre à rallonge ! Encore un ! Il semble bien qu'il soit désormais impossible de publier un roman un tant soit peu de comédie sans un titre aussi long qu'un discours de l'Académie Française. Plus sérieusement, David Safier, depuis son célèbre Maudit Karma, semble être devenu une valeur sûre de l'édition. Sauf que je ne l'avais jamais lu. Je crois en avoir eu l'intention mais j'ai TOUJOURS au moins une cinquantaine de lectures qui m'attendent. Avec Le fabuleux blablablablabla je me suis dit qu'il serait temps de regarder ça d'un peu plus près. Surtout que j'ai peu l'occasion de lire de la littérature contemporaine allemande. Puis la quatrième de couverture attire la sympathie :
Mise à part l'infidélité de son taureau, Champion, Lolle, une vache laitière, mène une vie tranquille dans un pré du nord de l'Allemagne. Jusqu'au jour où elle apprend par un chat errant, Giacomo, qu'elle a sauvé de la noyade, que le fermier a décidé de vendre le troupeau de bovins pour régler ses dettes. Lolle décide alors de s'enfuir avec ses amis.
Comment faire une critique de ce roman ? Oui, c'est curieux comme certains bouquins semblent rétifs à la moindre réflexion. La légèreté ne s'analyse pas facilement je suppose. Et le récit de David Safier est aérien. Bien entendu, donner le premier rôle à une vache permet à l'auteur quelques réflexions acides sur nous, les Hommes, mais on n'est pas non plus chez Orwell. L'histoire de Lolle est avant tout un divertissement agréable, le genre de roman que l'on peut sans problème déguster au bord de la piscine ou au coin du feu. Bref, parfait pour accompagner des vacances ou une convalescence sans pour autant trop tomber dans la littérature de gare. Dans ce road-meuhvie, on se laisse prendre au jeu et, personnellement, les aventures de ces vaches jetées sur les routes m'a souvent mis le sourire aux lèvres. Si je ne suis pas allée jusqu'à éclater de rire, j'ai passé un bon moment. C'est déjà bien, non ?
Note Globale : 13/ 20