Divergente, Tome 1 - Veronica Roth
Parution : 8 novembre 2012
Edition : Fernand Nathan
Collection : Blast
Genre : Jeunesse
Après Le Passeur, Hunger Games ou encore Delirium (je reviendrai vous parler de ce coup de cœur un autre jour), je me replonge avec enthousiaste dans une dystopie ; celle de Veronica Roth, une jeune auteure américaine. Sa trilogie, dont le dernier tome n’est pas encore parut aux US -sacrilèèèèège !- débute par l’opus Divergente.
Dans un Chicago post-apocalyptique, la société est divisée en 5 factions : les Altruistes, les Audacieux, les Sincères, les Érudits et les Fraternels. Chacune est consacrée au culte d’une vertu dans l’espoir de créer une civilisation parfaite.
Les enfants grandissent dans la faction où ils sont nés. À 16 ans ils doivent choisir quelle sera la leur, pour la vie. Avant de prendre cette décision, ils passent des tests pour connaître la vertu la plus proche de leur personnalité.
Pour Beatrice, issue d’une famille Altruiste, le choix s’annonce plus difficile encore. Son choix ne sera pas sans conséquences. Il apportera le chaos mais lui fera aussi découvrir l’amour.
Comme dans la plupart des romans jeunesse/ado (surement plus ado que jeunesse d'ailleurs, quand on voit que certains enfoncent volontairement des couteaux dans les yeux de leur camarade) de ce style, Béatrice -renommée Tris-, qui se trouve au départ très « banale », s’avère en fait être une tête brûlée débordante de courage ! Et il lui en faudra, tout d’abord pour sauver sa propre vie, et ensuite ceux qui lui sont chers. Son personnage est très plaisant et son évolution encore plus. Cette jeune fille terre-à-terre, découvre petit à petit le monde (rappelons qu’en tant qu’Altruiste de naissance, tous les plaisirs quotidiens lui étaient inconnus) et prend progressivement de l’assurance.
Dès les premières pages, on apprend que le résultat du test d’aptitudes de Tris (« divergente »), peut lui être fatal s’il vient à être découvert, mais tout au long de notre lecture, une question nous brûle les lèvres : pourquoi ? L’auteure développe admirablement son histoire, en nous glissant subtilement des indices -enfin, c’est ce qu’on croit !- par ci, par là. Au fur et à mesure que le récit progresse, on comprend que cet univers bien organisé et contrôlé, l’est presque un peu trop, et c’en devient louche. La pression ne fait qu’accroitre, les actions s’enchainent sans nous laisser le temps de souffler, et on se surprend à parcourir les lignes et tourner les pages de plus en plus vite.
Mais ne nous arrêtons pas seulement à Tris, car il faut le reconnaître, les personnes qui l’entourent valent largement le détour elles aussi. A commencer par ses amis : Christina, Will et Al, ainsi que son mystérieux -ouais, sinon ça ne serait pas drôle !- instructeur : Quatre. Chaque personnage est succinctement développé, mais suffisamment pour qu’on puisse se le représenter et l’apprécier (ou le détester -y’en a 2 ou 3 auxquels j’aurais bien fait bouffer des choux de Bruxelle !-). Enfin, l’auteure est vraiment douée ; elle n’a pas réussi à me perdre une seule fois, malgré la tripotée de personnages annexes : un exploit !
Du peu que j’ai lu du tome 2 (me suis jeter dessus quelques secondes après avoir fermer celui-ci), je peux d’ores et déjà constater que la construction de cette trilogie rappelle Hungers Games. Un premier livre consacré à l’héroïne et son immersion dans l’univers dystopique. Et les deux suivants, entièrement dédiés à la politique, la guerre, la rébellion… le tout, décrit par notre chère narraTris -faut m’excuser, fin de journée-. Lorsque que j’aurai fini le troisième opus -je me languis déjà de l’attendre… d’ici là, les Voraces seront grand-mères-, je reviendrai vous donner mon avis, c’est promis. En attendant, je ne peux que vous encourager à commencer cette fabuleuse trilogie !
D’après ce que j’ai vu sur le net, un film est prévu en 2014, alors espérons que sa « ressemblance » avec Hunger Games lui apportera le même succès (justifié).
Note globale : 16/20
Sephi