Aujourd'hui c'est série - Arrow
Parce qu'il n'y a pas que les dramas dans la vie, j'ai -enfin- regardé de plus près les nouvelles séries de cette année. Oui, oui, je suis fort en retard mais je ne marche qu'à l'envie ami lecteur, tu dois commencer à le savoir. J'ai sous le coude 5 pilotes de séries à voir -dont celui qui nous intéresse aujourd'hui-. Je ne sais pas lesquels feront l'objet d'une chronique mais tu risques d'en entendre parler ici.
Mais pourquoi commencer par Arrow alors que c'est loin d'être la plus attendue, la plus appréciée ou la plus polémique ? Parce que j'aime les supers héros. Oui. En dilettante. Parce que je n'ai jamais ouvert un comics de ma vie et que je ne le ferai pas. Tu as le droit d'avoir envie de me lancer des cailloux mais c'est comme ça. Pour avoir une conversation intelligente sur les comics, oublie-moi. Ce que j'aime, ce sont certains films de supers héros, le genre avec le héros mystérieux jaloux de son secret et de gros méchants super cool. Batman quoi. Et Spiderman. Voilà.
Comme me l'a appris Ema -oui, oui j'ai honte. Ou pas-, la série Arrow est adaptée d'un comics crée en 1941, Green Arrow. Il semblerait pourtant que la série 2013 s'éloigne de l’œuvre originale mais ce n'est pas moi qui irait comparer les deux et m'en indigner parce que sincèrement ça m'importe autant que les problèmes de poids de Loana. Pour les ignards, comme moi, laisse-moi te dire de quoi il est question.
Oliver Queen est fils de milliardaire. Il est jeune, il est plutôt beau garçon et c'est un crétin fini. Du genre à faire la une des tabloïds et pas à l'insu de son plein gré. Là j'avoue que j'ai apprécié le choix de casting. Celui qui incarne le héros, Stephen Amell, ne m'inspirait pas plus que ça au départ.
Stephen Amell, sympa mais sans plus
Nan. Puis j'ai vu ça :
Alors étrangement j'ai commencé à saliver -curieux phénomène biologique vraiment-. Concernant la prestation de monsieur Amell dans ce premier épisode, je n'ai pas grand chose à en dire. On sent qu'il a bossé le rôle, c'est certain, et il s'en tire pas trop mal mais rien d'époustouflant. A confirmer au long de la saison.
Reprenons. Oliver Queen est donc un fils de riche superficiel. Mais sa vie bascule lors d'une croisière. Le bateau fait naufrage et il reste le seul survivant. Puis il atterrit sur une île. Déserte. Sinon c'est pas drôle. Où il reste 5 ans.
La série débute lorsqu'il est secouru. Notre héros crétin est alors devenu un homme, un vrai. Avec plein de cicatrice et des poils.
Tu as vu comme j'ai appris à survivre et à avoir des poils ?
Après cette longue absence, le retour est difficile. Surtout que son papa est mort durant le naufrage. Sa mère est désormais à la tête de l'empire familiale -incarnée par Susanna Thompson- tandis que sa petite sœur a un peu trop grandi. Je ne rentrerais pas trop dans le détail de l'histoire mais nous dirons qu'Oliver va créer le personnage de Green Arrow pour combattre les méchants qui ruinent la ville.
Alors ce premier épisode est tout à fait honorable. On a de l'action, tout plein, des mystères, ce qu'il faut, et des personnages secondaires qui prendront sans doute de l'ampleur au fil de la saison. Reste que Arrow ne sort pas une seconde des sentiers battus. Mais après tout ce n'est pas vraiment ce qu'on lui demande. Le divertissement est là et les bases aussi pour rebondir dans les épisodes suivants. La réalisation est jolie mais un peu artificielle. On sent la volonté du réalisateur de faire dans le sombre mais ça manque un peu de réflexion.
Reste que je ne me suis pas ennuyée et que j'ai prévu de regarder la suite. Néanmoins, je me demande comment les scénaristes parviendront à se renouveler. Avec ce genre de série, le piège le plus courant et de tourner en rond assez vite. Si je parviens au bout de la première saison, je reviendrais te dire ce qu'il en est. Promis.