DramaVoraces : Tsuki no Koibito ou « Je te veux »
Aujourd'hui, nous allons au Japon, dans un univers complètement différent de celui des dramas dont nous avons déjà parlé ici. Pour tout te dire, ami lecteur, j'avoue que la raison qui a motivé mon visionnage de Tsuki no Koibito est simple : la présence de Kimura Takuya. Cet acteur japonais -premier rôle masculin dans moult séries depuis près de 20 ans- ne m'a jamais déçue. Même dans les dramas de qualité plus que moyenne, j'ai toujours trouvé qu'il tirait son épingle du jeu. Bref, je le trouve à la fois doué et charismatique.
Kimura Takuya
L'acteur interprète le rôle de Hazuki Rensuke, PDG tyrannique de Regolith, une entreprise qui conçoit, fabrique et vend des meubles. Autour de cet homme froid et mystérieux, un grand nombre de personnages semblent motivés par les désirs les plus divers. Nous avons une jeune et pauvre chinoise Shumei Liu, cette dernière semble fasciner Rensuke qui décide d'en faire le mannequin de sa compagnie en l'honneur de l'entrée de cette dernière sur le territoire de la Chine. Dans cette formidable expansion, il est accompagné de plusieurs collaborateurs, dont le très mystérieux Sai Kazami, joué par le toujours excellent Matsuda Shota.
Matsuda Shota
Dans ce drama se mêlent romance et entreprise, ce qui rend bien l'ambiance de la vie de Rensuke. Tous ceux qui l'entourent ont quelque chose à voir avec Regolith. Ainsi, sa meilleure amie, Ninomiya Maemi, travaille en sous-traitance pour Rensuke. De même, Onuki Yuzuki , une jeune femme qui court après ce dernier, n'est autre que la fille du plus féroce concourant du jeune PDG.
Grosse production de Fuji TV, Tsuki no Koibito n'a pas réunis autant de téléspectateurs que prévus et s'est même vu raccourci de deux épisodes. Il n'a d'ailleurs pas été épargné pas la blogosphère. Soit, ce J-drama a des défauts mais Ema et moi avons été littéralement happées par l'histoire.
La fille qui court après Rensuke
Ce Ren, si ambitieux et ambivalent, capable des pires actions comme de grands élans de générosité, nous a fasciné.
Sa relation avec Shumei est à la fois d'une extrême brutalité et d'une grande intensité.
La présence de ce personnage, au départ une pauvre ouvrière chinoise permet à l'histoire d'aborder les difficulté du peuple chinois face à la misère. L'ami de Shumei, Min, m'a particulièrement intéressée.
Auprès de Ren, un autre personnage féminin domine, celui de sa copine de toujours Ninomiya Maemi, jouée par Ryoko Shinohara. Soyons francs, cette célèbre actrice japonaise suscite généralement des réactions fortes : soit on l'adore -Ema et moi- soit on a très envie de la claquer. En tout cas je l'ai adorée dans Tsuki no Koibito. Bref on a quand même trois femmes -Shumei, Yuzuki et Maemi- qui tournent autours de notre héros. L'aspect romance est donc plutôt sympathique.
Pourtant ce que j'ai adoré dans ce drama, c'est la vie de Regolith. Les complots au sein du Conseil d'Administration, et la ronde des collaborateurs de Rensuke.
Ce n'est pas une comédie et les épisodes s'enchaînent sans nous donner beaucoup de répit. Pourtant Ema et moi avons rit plusieurs fois. A cause des tenues de Yusuki déjà.
Version grosse fleur
Version noeud moche dans les cheveux
Que dire ?
Version "trop d'imprimé tue l'imprimé"
Puis grâce à la présence d'un personnage complètement taré joué par un acteur que j'avais déjà idolâtré dans Nodame Cantabile : Takenaka Naoto.
Vous aves dit bling-bling ? J'adore Takenaka Naoto !
Enfin, comme souvent dans les dramas, le seul occidental présent au casting est juste monstrueux -mais il les trouve où leurs acteurs occidentaux, sérieux ?-..
L'occidental qui embête la jolie Shumei
Tout ça pour te dire, qu'Ema et moi avons enchaîné les épisodes de Tsuki no Koibito en un temps record. S'il ne fait pas l'unanimité chez les amateurs de séries asiatiques, chez nous ça n'a pas fait un plie, on a été hystériques...