Le vendredi c'est culture pourrie Turkish Star Wars- en vrai Dünyayi kurtaran adam -
Depuis quelques années maintenant, lorsque mon moral est en berne j'ai un remède infaillible contre la morosité. Quelque chose de merveilleux qui devrait être conseillé par tous les psychologues de la planète. Car nul n'a encore trouvé manière plus rapide de trouver le saint Graal du fou rire. Cet espace ami lecteur c'est Nanarland. Un site où nous pouvons trouver le meilleur du nanar sous toutes ses formes avec des vidéos sensationnelles. Si je suis depuis longtemps fan de ce site, je n'avais encore jamais franchie la frontière ultime : visionner une de leur pépite dans le but avoué de me marrer un peu. Désormais c'est chose faite avec une merveille innommable. C'est beau, c'est Turc, c'est grandiose... L'affiche ressemble à ça :
C'est sortie l'année où je suis née -j'en ai presque les larmes aux yeux- et c'est culte. Lors d'une soirée nanar Ema, Homme-Vorace et moi-même nous sommes donc confortablement installés pour regarder cette chose cinématographique. Nous ne nous doutions pas que ce serait un voyage dont nous nous remettrions jamais...
Alors déjà le film se passe dans une faille spacio-temporelle où la propriété intellectuelle a déjà été atomisée par une horde de méchants. Voui. Parce qu'au bout de trois secondes, y a déjà des images du vrai Star Wars dedans. Mal montées. Puis y un looooooong prologue qui t'explique qu'un méchant tout pourri veut conquérir l'univers et devenir immortel. Heureusement de gentils humains combattent pour l'humanité dont nos héros Ali et Murat – c'est Turc je te rappelle-. Mais splatch ils s'écrasent sur une planète inconnue. Très vite ils sont attaqués par des zaffreux squelettes – que si tu veux tu peux faire pareille en achetant un costume à la Farfouille.
Z'affreux squelette
Là a lieu une bataille grandiose où que tu vois presque les trampolines qui servent à faire sauter en l'air nos héros. Puis l'image est accélérée plusieurs fois -à la Benny Hill – pour nous faire croire qu'ils sont vraiment rapides. Alors que non. Vraiment pas. Hélas, ils sont quand même capturés et ils rencontrent la Loana turque, un enfant presque mignon et un prophète discount.
La Loana turque
En fait sur cette hostile planète, Le Sorcier asservit les humains et boit du jus de leurs cerveaux. Lors d'un combat, on voit plein de gosses blessés -ou morts je suis pas très sûr- et un des mômes -plus lucide que les autres- ne parvient à dissimuler un fou rire.
Le Sorcier
Après quelques péripéties sur les musiques - c'est même plus du plagiat tellement c'est énorme – d'Indiana Jones, de Flash Gordon et de La Planète des Singes, Ali et son pote décide de s'entrainer pour combattre le méchant Sorcier. Cet entrainement a bien failli avoir raison de ma dignité puisque j'ai failli me pisser dessus tellement je rigolais. Comment dire ? Ben ils courent avec des gros cailloux attachés aux chevilles, puis ils tapent dans le sable aussi, puis ils sautent encore plus haut sur les trampolines. Sublime.
Les peluches rouges
Faut au moins ça puisqu'ils vont devoir se battre contre des peluches rouges, des momies au rabais, un chinois étrange, et un diable rigolo. Y a un moment aussi où on a le droit à un discours sur la religion et le Coran que je suis pas sûr que ça fera de nouveaux convertis. Bref du bon, du pas bio, de la science-fiction turque.
L'entrainement...
Hélas après moult aventures, dont je vais t'épargner le détail, et le secoure d'une épée en contre-plaquée et d'un cerveau en plastoque, Ali meurt et Murat – sorte de croisement entre Bernard Tapie et le J.R de Dallas – animé d'une colère vengeresse tue le Sorcier et sauve le monde. Alors, il dit adieu à la blondasse énamourée -snif- et part vivre d'autres aventures.
Un masque de méchant chinois
Avec Ema et mon homme y a eu comme un moment de flottement après ça... Est-ce que cette chose existe vraiment ? L'avions-nous regardé en entier, sans faillir ? Dés notre premier nanar volontaire, avions-nous déjà rencontré le Saint Graal ultime ? L'avenir seul nous le dira.
Turkish star wars: training complet
Allez, à vendredi prochain pour un nouveau Culture Pourrie, même si ça va être dur de faire aussi pourri...